La santé sous perfusion dans les hôpitaux de Saint-Louis et de Ndioum: Les patients sevrés de scanners

La santé sous perfusion dans les hôpitaux de Saint-Louis et de Ndioum: Les patients sevrés de scanners

La Santé est en souffrance dans la région nord. Les patients des hôpitaux de Saint-Louis et  de Ndioum sont sevrés de scanners. Ces appareils d’une grande utilité sont en panne à Saint-Louis et inexistants à Podor. Ainsi, les populations sont contraintes de parcourir des centaines de kilomètres pour avoir accès à ces soins.  Les patients crient leur désarroi.

Demandez à un habitant de Saint Louis malade, le bourbier qui hante son sommeil, la réponse fuse nette pour cet habitant du populeux quartier de Pikine : « c’est le manque de scanner au niveau de l’hôpital de Saint-louis. Cet appareil tant couru est en panne depuis quelques temps.  Ainsi, ceux qui fréquentent cet établissement sanitaire sont obligés de se rendre à l’hôpital régional  de Louga pour  s’adonner à  un scanner. Celui de l’hôpital régional de Saint- Louis n’est pas fonctionnel. Avec le rush sur l’hôpital de Louga, le personnel de ladite structure sanitaire est débordé et le Directeur dudit établissement fait de multiples acrobaties pour gérer l’afflux montre de patients en provenance de la capitale du Nord . C’est  un véritable clavaire que vivent les malades de Saint-Louis.

 Podor aussi souffre

Ce drame est aussi vécu par les habitants de Ndioum, dans le département de Podor. Selon le coordonnateur  du mouvement « Podor va mal’, Lamine B â : «  pour Saint-Louis , le scanner est en panne. Mais dans le département de Podor qui compte deux hôpitaux, il n’existe aucun appareil de scanner. Les populations de Ndioum sont t obligées de parcourir 400 km pour se rendre à  Ourossogui et bénéficier des services  d’un scanner. Cela est inadmissible ». Et poursuit-il : « depuis 1977, le département de Podor souffre d’un manque de scanner. C’est vraiment triste pour un département qui compte de fortes personnalités ».

Son cri de cœur sera entendu par les autorités compétentes afin que les populations de Saint-Louis et de Podor ne vivent plus ce qu’il convient d’appeler un « déficit de scanners ».

A l’hôpital de Saint-Louis, Il s’y ajoute une rupture de produits d’anesthésie qui  a obligé les médecins à reporter certaines interventions chirurgicales. On se souvient que les populations du département de Podor avaient battu le macadam pour réclamer un scanner pour l’hôpital de Ndioum. En attendant, la galère continue de plus belle pour les patients.

Amadeus

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