Présidentielle fixée au 24 mars : Bras de fer entre Macky et les « 7 Sages »

Présidentielle fixée au 24 mars : Bras de fer entre Macky et les « 7 Sages »

Le Président Macky Sall a dissous hier le gouvernement  à l’issue du Conseil des ministres .  Au moment où l’assemblée nationale poursuivait ses travaux, Macky Sall  s’est séparé de Amadou Bâ et son équipe. Hier déjà, votre canard préféré avait titré : «  Macky- Amadou Bâ : le début de la fin d’un compagnonnage ». Dans la même veine, il a fixé la Présidentielle 2024 pour le 24 mars suite à la décision du Conseil Constitutionnel.  Le Conseil Constitutionnel qui a désavoué Macky Sall, vit-il ses derniers jours ?

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 Le Président de la République a informé le Conseil des Ministres de la fixation de la date de l’élection présidentielle au dimanche 24 mars 2024. Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, félicité l’ensemble des gouvernements qui se sont succédé sous son autorité depuis 12 ans pour les résultats exceptionnels obtenus dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent. Le Président de la République a aussi informé le Premier Ministre et les ministres de la formation d’un nouveau Gouvernement. Le Chef de l’Etat a remercié et félicité le Premier Ministre, Monsieur Amadou BA et l’ensemble des ministres pour le travail remarquable accompli, dans les tous secteurs de la vie économique, sociale et environnementale. Des indiscrétions révèlent que le successeur de Amadou Bâ , candidat de Benno se nomme Me Sidiki Bâ qui jusqu’ à hier, était le ministre de l’intérieur. A 17 jours de la Présidentielle, les consciences s’interrogent. Des questions taraudent notre esprit : « pourra-t-on respeter la durée légale d’une campagne électorale qui est de 21 jours ? Matériellement et techniquement , les autorités compétentes seront-elles en mesure d-organiser sérieusement une présidentielle ? Que fera-ton du matériel d’impression confectionné avec comme date le 25 février 2024 ? Que nous vaudra cette précipatation ?

Ces questions hantent le sommeil de nombreux Sénégalais qui aspirent à une élection présidentielle transoarente et apaisée. En tout état de cause, le Président pour qui le connaît se plaît dans la confrontation. Désavoué à deux reprises par le Conseil Constitutionnel, le Lion de Fatick va-t-il laisser faire. Il est fort probable qu’ il rebondisse en usant de pouvoirs exceptionnelles que lui confère l’article 52 de la Constitution. Dans le bras de fer qui l’oppose au Conseil Constitutionnel ne s’avoue pas vaincu .
« Tout le processus électoral sera repris si Macky Sall quitte le Pouvoir le 2 Avril 2024 ».

Se prononçant sur la future transition à la tête de l’Etat etl’après 2 avril, deux scénarii sont envisageables selon le ministre de l’ Intérieur Sidiki Kaba : « soit le Conseil constitutionnel décide que le Président en exercice continuera à gouverner jusqu’à l’investiture de son successeur, conformément à l’article 36.2, soit les 7 «Sages» décident qu’il va quitter le pouvoir après le 2 avril. Dans cette dernière éventualité, précise Sidiki Kaba, c’est le président de l’Assemblée nationale qui assurera l’intérim jusqu’à l’installation du prochain président de la République. Et il précise que tout le processus électoral sera repris, il n’y a plus de droit acquis pour les 19 candidats, car le président de l’Assemblée nationale doit organiser une nouvelle.

Il nous est revenu qu’ une frange importante de responsables de l’ Apr travaillerait à la dissolution du Conseil Constitutionnel. Au rythme où  vont les choses, il  y a fort à craindre que le Président Macky Sall décrète la mort du Conseil Constitutionnel. Le feuilleton de la guerre des institutions est loin de connaître son épilogue. En attendant , le nouveau chef du gouvernement réfléchit sur l’équipe à mettre en place sur inspiration du Président Macky Sall.

Amadeus

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