Forte mobilisation à Mbacké : Les «grosses» promesses de Amadou Ba
Au deuxième jour de la campagne électorale, le candidat de Benno bokk yaakaar (Bby), Amadou Ba, qui était à Mbacké, a promis aux populations une enveloppe de 10 milliards pour moderniser les daraas, une alimentation en eau potable, un million d’emplois pour les jeunes, une augmentation des bourses de sécurité familiale, etc. Le candidat s’est encore érigé en futur «Président de l’emploi».
La campagne, c’est le temps des promesses. Et le candidat de la Coalition présidentielle, Benno bokk yaakaar (Bby), ne pouvait déroger à la règle. Après celles qu’il a faites la veille à Wakhinane Nimzath, dans le département de Guédiawaye, Amadou Ba a essayé, séduit certainement par la foule qu’il y a avait au meeting de Mbacké, de promettre à ses futurs électeurs de la zone des projets devant aller dans le sens de leur bien-être. Le candidat de la Coalition Bby n’a pas donc manqué de déclarer à l’attention des populations de Mbacké, venues à sa rencontre, ceci : «Une fois élu Président, le premier acte que je vais poser ici à Mbacké est le problème de l’eau qui sera définitivement réglé et ce ne sera pas uniquement à Mbacké, mais depuis Touba.»
«Je serai le Président de l’emploi des jeunes. Je m’engage à créer un million d’emplois dans les 5 ans qui suivent et ce sera réparti par rapport à la densité de la population, et c’est Mbacké le département le plus peuplé. L’émergence, attendue en 2035, sera réalisée à Mbacké en 2030», a promis l’ancien Premier ministre du Président Macky Sall. Aux enfants talibés apprenant dans les daraas, le candidat de Benno promet une enveloppe de 10 milliards de francs pour la modernisation de leurs structures d’accueil. Les femmes ne seront pas en reste dans le paquet de promesses du candidat de la majorité. Puisque Amadou Ba compte mettre sur pied pour elles une «une banque de développement pour les jeunes, les femmes et les émigrés, en plus des financements de 200 mille F Cfa pour une autonomisation des femmes dans les foyers».
A propos des infrastructures, le candidat de la mouvance présidentielle soutiendra : «On va s’occuper de tout ce qui est infrastructure dès que je serai élu, et le bitumage de la route Taïf-Sadio se fera avant la fin de 2024. Et pour que cela se concrétise, vous devez faire ce qu’il faut, c’est-à-dire me porter à la tête du pays le 24 mars. Si c’est fait, je m’engage à améliorer les conditions de vie à Mbacké.» Au sujet des personnes du troisième âge, Amadou Ba envisage d’octroyer la «retraite généralisée» et une augmentation des bourses de sécurité familiale, qui vont passer de 50 à cent cinquante mille allocataires.
Pari réussi des responsables locaux
Une forte mobilisation et des responsables unis autour de la même cause : faire triompher leur candidat Amadou Ba au soir du scrutin présidentiel. Tel est le constat qu’on a pu faire, hier à Mbacké, lors du passage du candidat de Benno bokk yaakaar (Bby) à la Présidentielle du 24 mars 2024.
Les leaders locaux de la coalition présidentielle ne se sont pas fait prier pour aller à la rencontre du candidat et ancien Premier ministre, Amadou Ba. Il en est ainsi pour le ministre de la Fonction publique et de la rationalisation des effectifs, par ailleurs maire Bby de la commune de Mbacké, Gallo Ba, de Matar Diop et de Isma Dioum. Ces derniers ont été hier les auteurs d’une mobilisation sans précédent pour la promotion du programme de leur candidat et l’attachement de leurs nombreux militants et autres partisans à la cause de Amadou Ba.
L’étape de Mbacké était d’une importance capitale pour le camp présidentiel.
Le département de Mbacké est très stratégique en effet dans la cartographie politique du pays, en plus d’être le plus grand département sur le plan démographique. Un atout qui, ajouté à sa proximité avec la capitale du mouridisme, en fait une localité qui suscite beaucoup de convoitises de la part des acteurs politiques, des membres de la majorité présidentielle tout comme de ceux de l’opposition. Le nombre important d’électeurs inscrits sur les listes dans cette zone constitue aussi un atout non négligeable pour la classe politique appelée à aller à l’assaut des suffrages des Sénégalais.
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