Doudou Kâ quitte le ministère de l’économie: L’au-revoir poignant d’un grand commis de l’Etat

Doudou Kâ quitte le ministère de l’économie: L’au-revoir poignant d’un grand commis de l’Etat

Le dernier réaménagement gouvernemental a eu lieu mercredi dernier. Dans le lot des départs, figure Doudou Kâ. A travers un post, il retrace sa carrière pleine de gloire et fait cap sur l’avenir.  Nous reproduisons in extenso ses écrits.

Entre le 30 avril 2012, jour de signature du premier décret me nommant Conseiller spécial du Président de la République chargé des Grands Projets de l’État et ce moment où je quitte l’avenue Carde et le ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération pour passer les pouvoirs à mon successeur, il s’est écoulé exactement 11 ans, 10 mois et 10 jours au cours desquels, j’ai eu à cœur d’être au service de l’intérêt général, avec un seul but dans mes fonctions publiques respectives : servir.

De la Présidence du Fongip à AIBD, en passant par le ministère en charge des Transports aériens et celui en charge de l’Économie du Plan et de la Coopération, j’ai défendu avec détermination et constance les intérêts du Sénégal et contribué à sa modernisation. J’ai eu le privilège de siéger au Conseil des ministres de la République du Sénégal qui a vu passer tant de personnalités de valeur depuis Léopold-Sédar-Senghor. Il n’est pas de plus noble dessein et plus bel engagement pour un Sénégalais que d’être au service de son pays. J’ai été fier de consacrer mon énergie au développement de notre pays, fier d’être le 6e fils de la Casamance à avoir occupé un département ministériel de souveraineté. Je voudrais à cet instant précis, adresser mes remerciements éternels au président de la République  Macky_Sall.

Surtout lui témoigner ma plus profonde gratitude de m’avoir offert cette formidable opportunité d’être au service de notre cher Sénégal. Il existe des moments décisifs dans la vie d’un homme politique où le sens du devoir dicte des choix historiques, au nom des intérêts supérieurs de la nation. Toutes ces expériences, vécues au cœur de l’État, m’ont appris à ressentir le pouls du pays dont je serai à disposition quand le moment viendra, pour sa transformation profonde et pour la consolidation de son système démocratique. Je voudrais remercier tous les agents du département de l’Économie, du Plan et de la Coopération pour le travail accompli ensemble. Vous faites honneur à l’administration sénégalaise. Je souhaite de pleins succès à mon ami et grand frère, Moustapha Bâ. L’économie et les finances sénégalaises sont entre de bonnes mains. Celles d’un grand Serviteur de la République qui je suis sûr continuera avec une détermination engagée, le travail déjà entamé.

Amadeus

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