Habib Sy : « Une grande partie de la stabilité du pays repose sur les épaules de Ousmane Sonko… »

Habib Sy : « Une grande partie de la stabilité du pays repose sur les épaules de Ousmane Sonko… »

« Pour vous dire la vérité, des élections sans Ousmane Sonko ne sont pas des élections. Il a été injustement privé de ses droits et empêché d’être candidat… De plus, Ousmane Sonko est l’opposant le plus représentatif. Une grande partie de la stabilité du pays repose sur ses épaules, que cela nous plaise ou non. L’exclure de l’élection présidentielle est injuste… » C’est ce qu’a affirmé Habib Sy dans l’émission QG sur la Tfm, avant de préciser : « Mais comme il a désigné Bassirou Diomaye Faye, comme il le disait, sa personne importe peu, nous nous en tenons à ce qu’il a dit. »

Pour ce qui est de la date de l’élection présidentielle, le Conseil constitutionnel a également créé beaucoup de confusion, surtout dans son dernier communiqué. Il n’aurait pas dû le faire. Je crois fermement que, si c’était logique et juste, l’élection aurait dû avoir lieu le 31 mars, comme il l’avait bien indiqué dans son communiqué, afin de permettre une campagne de 21 jours.

Mais, déplore-t-il, « il a préféré s’aligner sur la décision de Macky Sall par un communiqué qui n’est pas une décision du Conseil constitutionnel mais du président Badio Camara. Nous n’étions pas d’accord, mais comme tout le monde voulait aller à l’élection, nous nous sommes accommodés à cette décision, tout en étant rassurés que Diomaye Faye allait gagner. »

Maintenant qu’il y a un recours, il faut en tenir compte en attendant la décision du Conseil constitutionnel.

Avant de faire comprendre qu’on peut tenir les élections le 24 mars, pour permettre aux gens de s’occuper de leurs préoccupations, étant donné que la situation en est arrivée là.

Amouradis

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