Dernières heures de campagne : Tant de ralliements…
Cheikh Tidiane Dièye a trouvé son Cheikh. Allégeance faite, il demande à ceux qui ont cru en lui de faire leur allégeance. Au nom du projet…
Cheikh Tidiane Dièye se range derrière Diomaye
C’est Cheikh Tidiane Dièye qui convoque, mais des bracelets évoquant un autre candidat à la Présidentielle sont visibles sur le poignet de certains dans la salle. Chez d’autres, c’est un t-shirt qui montre que Cheikh n’a pas appelé que pour sa personne. Sur du papier et du fond bleu, deux visages : celui de Cheikh souriant, comme celui du Grand Cheikh. Tout est dit, bien avant l’arrivée du candidat qui décide de ne plus l’être. «Diomaye» et «Cheikh» sont en gros caractères écrits, sur les affiches. En blanc. En rouge et en petits caractères, on lira entre les deux noms mooy. «Diomaye mooy Cheikh» : c’est on ne peut plus clair. Vingt-deux minutes après dix-sept heures, «Cheikh est déjà là», déclare son chargé de communication, pour dire que le point de presse qui devait se tenir à seize-heures se tient sous peu. On patiente en bavardant, en distribuant des t-shirts sur lesquels la photo de Cheikh est écrasée par celle du Grand Cheikh. Trente minutes, il arrive, on l’acclame : «Cheikh suxali», «Cheikh suxali», «Cheikh suxali». Sa caravane et lui viennent de Kaolack : on s’excuse du retard. Et, tous debout… hymne national.
Le Sénégal, dernièrement, a connu des troubles. Et «devant la dérégulation du jeu politique, le brouillage des repères et la faillite de la morale en politique», le docteur en sociologie rappelle avoir fait «le choix de ne céder ni à la facilité des positionnements individuels, ni aux calculs opportunistes, encore moins au déshonneur». Suite logique : «Le moment est donc venu pour moi, de parachever mon engagement afin d’offrir aux Sénégalais l’occasion de produire un changement durable et définitif en vue d’abréger la souffrance profonde que les Sénégalais vivent, surtout à l’intérieur du pays…»
Le parachèvement de l’engagement de Cheikh Tidiane Dièye s’adosse au projet. «Le meilleur des projets», comparativement aux autres qu’il dit avoir parcourus. Et le projet a un nom, il a un visage. C’est alors à celui qui porte le projet et en incarne les aspirations que s’adosse Cheikh, in fine. Et Cheikh Tidiane Dièye de faire des témoignages à l’endroit de Bassirou Diomaye Faye. «Je le sais juste, je le sais intègre, je le sais intelligent et je le sais rigoureux. Bassirou est un homme respectueux, que j’ai appris à connaître.» Ils ont travaillé ensemble «autour de ce projet depuis 2019 et autour de toutes les autres initiatives que nous avons partagées». D’autres éloges : «C’est un garçon extrêmement brillant (…) Il est sincère, il est honnête, et c’est ce qu’on attend d’un chef.» Ça suffit ! Suffisant comme profil, selon Dr Dièye, pour qu’il s’adosse à lui. «Le reste, ce n’est pas l’affaire du chef. C’est l’affaire d’une équipe.» Le chef, dans l’esprit du docteur, n’a qu’à avoir les qualités qu’il a énumérées.
Le mot d’ordre donc : «Après avoir consulté ma famille, les militants et sympathisants qui m’accompagnent en politique, mes amis et proches, celles et ceux qui m’aiment et qui me veulent du bien, mes alliés et partisans, et tous ceux qui sont avec nous, j’appelle tous ceux qui m’ont suivi, qui m’ont compris et qui étaient prêts à voter pour moi… à porter leur vote et leurs voix sur le candidat Bassirou Diomaye Diakhar Faye.» Standing ovation : on se réjouit de l’allégeance de Cheikh au Cheikh.
