Alioune Tine: « libérer Bassirou Diomaye et ses camarades c’est faire preuve de réalisme et d’efficacité politique »
Le secrétaire général de Pastef, Bassirou Diomaye Faye, sera entendu ce mardi 2 mai. Tout comme Mohamed Samba Djim dit « Hannibal Djim » et Seydou Ba seront aussi dans les rangs.
L’inspecteur principal des impôts et des domaines, arrêté à la suite d’une publication sur sa page Facebook et intitulé « la clochardisation continue », et sous mandat de dépôt le 18 avril dernier, est poursuivi pour « actes de natures à compromettre la paix publique, outrage à magistrat et diffamation à l’encontre d’un corps constitué ».
« Hannibal Djim » est poursuivi pour « financement d’activités séditieuses et subversives, appel à l’insurrection, incitation à des actes de nature à troubler la sûreté de l’Etat et apologie de la violence ».
Et Seydou Ba est poursuivi pour « financement d’activités de nature à compromettre la sécurité publique, fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale.
A l’issue de ces auditions, leurs avocats vont introduire une demande de mise en liberté provisoire. Si leur libération est obtenue, cela fera la joie de ce ponte de la société civile, Alioune. Selon le patron d’Afrika Jom Center, « libérer Bassirou Diomaye et ses camarades c’est faire preuve de réalisme et d’efficacité politique, de justice et créer la confiance pour que les acteurs se retrouvent se parlent. » Car, dans son élan de sensibilisation, Monsieur Tine estime que « le temps des compromis dynamiques, c’est pas le temps du radicalisme et de l’absolutisme moral mais celui de l’efficacité politique. Temps de reconnaissance de la part de la légitimité de chaque acteur. Temps de mettre un terme au déni de réalité. C’est ça aussi l’efficacité. » Vivement que cela soit ainsi après l’audit de Bassirou Diomaye Faye dans le fond, ce mardi.
Ameth Seck