La diaspora et Amnesty international demandent l’indemnisation des victimes des événements de mars 2021 à juin 2024
La transition vers le nouveau gouvernement sénégalais ne sera pas de tout repos pour Bassirou Diomaye Fall. Alors que les priorités abondent, des voix se font entendre pour ne pas laisser de côté une question cruciale : la réparation des préjudices subis par les victimes de mars 2021 à juin 2024. Les défenseurs des droits humains, Amnesty International ainsi que les Sénégalais de la diaspora, se mobilisent déjà pour que cette question soit traitée avec la diligence qu’elle mérite, informe Les Échos dans sa parution de ce mardi.Thank you for reading this post, don’t forget to subscribe!
À en croire le journal, des discussions ont eu lieu avec des avocats du barreau du Sénégal pour élaborer une stratégie visant à pousser l’État à indemniser rapidement les victimes et leurs familles. Amnesty International, section Sénégal, s’engage également dans cette démarche en recensant les blessés et les familles des personnes décédées depuis 2021, dans le but de constituer des dossiers solides. L’objectif est clair : ne pas laisser ces graves événements tomber dans l’oubli.
Une blessure majeure concerne la question de l’amnistie accordée à certains acteurs impliqués dans ces événements. « Les défenseurs des droits humains militent pour l’abrogation ou la modification de cette loi afin que les responsables de violences soient poursuivis et jugés selon la rigueur de la loi », lit-on dans les colonnes du journal.
Les défenseurs des droits humains et les Sénégalais de la diaspora sont en train de veiller au grain pour que la justice soit rendue et que les droits des victimes soient pleinement respectés.