Commission de l’ITIE : Le député Abass Fall ne comprend pas pourquoi il n’est toujours pas impliqué

Commission de l’ITIE : Le député Abass Fall ne comprend pas pourquoi il n’est toujours pas impliqué

Le député Abass Fall, président de la Commission énergie et ressources minérales à l’Assemblée nationale, invite l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) à impliquer le Parlement. 

Au cours d’un atelier national de renforcement de capacités des membres des plateformes Femmes des collectivités minières (FCM) du Forum civil sur les instruments du secteur extractif, le député Abass Fall a fait savoir qu’il devait siéger à la commission de l’ITIE et que jusqu’à présent, il n’est pas impliqué. 
« Je dois siéger dans cette commission et ça fait plus de huit mois que le ministère du Pétrole a envoyé le courrier au niveau de l’Assemblée nationale pour que je puisse siéger. Mais jusqu’à présent, je ne peux pas. Et pour la législature passée, c’était le président Abdoulaye Baldé qui était le président de la commission, qui y siégeait. Mais jusqu’à présent, je ne parviens pas à siéger au niveau de cette commission, mais cela ne va pas nous empêcher de faire notre travail en tant que parlementaire. Même si nous ne siégeons pas dans cette commission-là, nous allons continuer à parler », explique Abass Fall. 

À l’en croire, on ne peut pas parler de transparence sans impliquer l’Assemblée nationale. « Je suis le président de cette commission. Jusqu’à présent, je ne suis pas dans le comité. J’ai eu à participer à la rencontre de présentation du rapport. J’ai eu à émettre des réserves sur beaucoup de choses et j’ai eu à poser beaucoup de questions relatives à l’implication des collectivités », indique-t-il.


Il estime que pour des soucis et des gages de transparence, on doit laisser un membre de l’opposition siéger dans ce comité. « Dans beaucoup d’Assemblées, il y a beaucoup de commissions qu’on donne à l’opposition pour des questions de transparence. Ces ressources nous appartiennent à nous tous. Mais pour des raisons que je ne maîtrise jusqu’à présent pas, nous n’avons pas accès à cette commission. Il n’y a absolument rien à cacher. Donc, normalement, on devrait être là-bas. Pour la transparence, il y a beaucoup d’efforts à faire », insiste le député.

Amouradis

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *