Absence de dynamisme du Secteur privé sénégalais : Lassna Gagny Sakho donne « la clé de voute pour inverser la tendance… »

Il est question de rendre plus attractif l’économie sénégalaise. Une des facteurs de développement du pays. Pour le Gouvernement Faye-Sonko, redynamiser le secteur privé reste un vecteur important conformément à la nouvelle décision du président Bassirou Diomaye Faye d’adopterun nouveau modèle de développement pour accélérer la compétitivité du Sénégal. Sauf que Lassana Gagny Sakho constate que « la caractérisation de notre secteur privé sénégalais reste marquée par son absence de dynamisme due en partie à la faiblesse de la compétitivité de notre pays. Le Sénégal est très peu compétitif sur les marchés internationaux. »

La preuve, « en termes de structure, nos exportations restent dominées par l’or (18,7% de la valeur totale) et les produits de base, qui représentent en moyenne 60,5% de l’ensemble des ventes extérieures, alors que les produits manufacturés constituent depuis plusieurs années le premier poste d’importation, à 68% du total des produits importés en 2020 contre 73,1% en 2019. »

Docteur Sakho, ancien directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal, trouve cependant que « la compétitivité de l’État est la clé de voute du dynamisme du secteur privé, une forte volonté politique est nécessaire pour inverser la tendance et construire un secteur privé fort. » Cela, après qu’il constate que « l’État n’a jamais prêté une attention aux opérateurs locaux. Bien au contraire Le Président Bassirou Diomaye FAYE a décidé d’adopter un nouveau modèle de développement pour accélérer la compétitivité du Sénégal. »

Lassana Reste convaincu qu’« une grande partie de la stratégie repose sur une dynamisation du secteur privé nationale qui doit servir de pilier pour impulser la politique économique et sociale sur le moyen et le long terme. » Encore que note-t-il « l’ambition du gouvernement du premier ministre Ousmane SONKO est de favoriser une croissance économique à fort impact sur le développement humain. »

Pour ce faire, selon lui, «il s’agira de consolider les acquis, notamment en matière de gouvernance démocratique, et de recentrer les priorités dans la perspective de garantir durablement la stabilité économique, politique et sociale. Les données scientifiques, techniques, technologiques, technico-économiques, évoluent sans cesse. »

Il faut, donc, termine docteur, développer « les mécanismes nécessaires pour surveiller les tendances, déceler les indices de changement, identifier les synergies possibles, anticiper pour accompagner le programme économique du Président Diomaye. C’est à ce niveau que se situe l’apport du Bureau d’intelligence et de prospective économique (BIPE).»

Ameth Seck