Gouvernement de Diomaye Faye après 40 jours: Aveux et avis des Sénégalais sur les premiers jalons de rupture…
Elu et investi comme cinquième président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye a déjà bouclé un mois de règne à la tête du pays. Période au cours de laquelle, il a pris des décisions importantes parfois surprenantes et cohérentes à leur politique de Rupture par rapport à l’ancien régime. Surtout dans le domaine du foncier. Lecture des Sénégalais interrogés sur les premiers actes posés par un Gouvernement de rupture.
Dans un contexte particulier, Bassirou Diomaye Faye est élu président de la République du Sénégal, il y a un peu plus d’un mois. Depuis, les premiers actes du régime de cette tandem Diomaye-Sonko, annoncent la politique de rupture qu’incarne le Gouvernement. Tôt de parler de bilan, mais suffisant pour nourrir l’espoir d’une vie des populations. Ainsi , certains Sénégalais interrogés constatent le Chef de l’Etat et son équipe ont pris la bonne voie. Tandis que d’autres préfèrent attendre pour voir une véritable rupture. Néanmoins, dans l’unanimité, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a pris « des décisions importantes depuis son accession au pouvoir dans plusieurs domaines. » Binta Kébé, une commerçante dit « avoir beaucoup d’espoir vraiment. Car il a pris des décisions qui me plaisent beaucoup. Surtout sur la question du foncier et la révision des accords de pêche. » Maintenant, déduit-elle, « ce qui reste c’est application des mesures prises et surtout nous attendons qu’il se prononce sur la vie chère et le loyer. Nous sommes des mères et des pères de familles qui se débrouillent chaque jour. ».Sur cette même longueur d’onde, Moustapha Ba originaire de Fatick et jeune étudiant exprime sa satisfaction et « l’acte qui lui marque le plus reste le pointage dans l’administration. Je vois vraiment qu’il est en train de remettre les pendules à l’heure avec son slogan « Jube , Jubal, Jubanti.
Implication de l’armée dans la distribution des intrants agricoles
L’administration sénégalaise faisait ce qu’elle veut » Tout comme sur « la distribution des intrants agricoles par l’armée. ».Sur ce, il salut « l’implication de l’armée dans la distribution des semences cela permettra aux paysans de souffler une nouvelle ère dans leur domaine. La question du foncier également est une demande sociale. D’après les rapports d’audit nos terres sont illégalement accaparées par des riches, je l’attends fermement le président sur cette question et la vie chère. » Daouda Yade un autre jeune mécanicien, s’active dans son garage, entouré de ses apprentis en pleine séance de dépannage d’un véhicule. Lui ne voit pas encore de rupture « car la vie est trop chère. Nous sommes des mécaniciens nomades, nous n’avons pas de place fixe. Le jeune mécanicien attends beaucoup de chose du président BDF. Il sera très difficile pour moi de faire un bilan car rien n’est encore fait. Mais quand même, il a pris de bonnes décisions sur la pêche, le foncier et l’agriculture. » Cependant, le jeune exhibe ses préoccupations et demande au président « de leur venir en aide, en tant que secteur privé. Le président sortant nous avait trouvé un site de recasement à Diamniadio mais trop loin pour nous .» Ousmane Diouf, un jeune étudiant en master physique chimie, lui aussi nourrit « beaucoup d’espoir avec le président Bassirou Diomaye Faye, car les nominations montrent qu’il a pris les hommes qu’il faut à la place qu’il faut. » Par exemple, illustre-t-il « la nomination de M. Ndéné Mbodj qui maîtrise bien l’université. Il était à la faculté des lettres et des sciences humaines. Il a également évoqué l’arrêt des travaux dans le domaine foncier. Je me réjouis de la décision d’arrêter tous les travaux aussi bien qu’à la corniche qu’à la bande des filaos. » Ousmane Diouf, de ce fait, appelle le ministre de l’enseignement supérieur « à revoir le master en physique chimie. J’attends une revalorisation de notre master car une fois que la formation se termine à la FASTEF, nous ne sommes pas intégrés dans l’enseignement directement ».D’ailleurs, il annonce l’organisation d’un point de presse pour se faire entendre sur la question. « Un master en physique chimie qui ne peut pas enseigner, veut dire que le master ne sert à rien », s’offusque-t-il en étant « impatient de voir l’ouverture des concours sans oublier le problème des bourses d’accompagnement. »
Ibou Diouf