Propos de Sonko sur Macron: La France a reçu ses comptes…
Les récentes déclarations d’Ousmane Sonko, Premier ministre et chef du parti Pastef, ont provoqué une vive réaction de l’Élysée et du Quai d’Orsay. Le mécontentement français a été exprimé par des canaux diplomatiques et relayé par des personnalités influentes dans les relations franco-sénégalaises.
La visite de l’Ambassadrice de France au Sénégal auprès du Premier ministre a permis de calmer les tensions. Emmanuel Macron et Gabriel Attal, reconnus pour leur fermeté, envisageaient initialement une réponse sévère. Cependant, des voix plus conciliantes ont préconisé une rencontre explicative entre Ousmane Sonko et l’Ambassadrice Christine Fages. À l’issue de cette entrevue, Mme Fages a rassuré les autorités françaises sur l’engagement du Gouvernement sénégalais à « renforcer et renouveler » le partenariat entre les deux nations. « Loin d’une rupture avec la France, le nouvel exécutif prône une nouvelle approche visant à revisiter certains aspects des relations bilatérales pour améliorer la perception d’une jeunesse décomplexée vis-à-vis de la France, » nous confie une personnalité politique française impliquée dans le rapprochement entre les deux gouvernements.
Concernant la présence militaire française au Sénégal, il semble que les nouvelles autorités n’aient pas exprimé le souhait de voir partir les 350 militaires du contingent des Éléments français au Sénégal (EFS). Sur le plan économique, bien que le gouvernement du Premier ministre n’ait pas officiellement sollicité la partie française, il se murmure que le Sénégal ne peut se passer d’un appui budgétaire de la France et de son soutien dans les prochaines négociations avec les partenaires techniques et financiers, notamment le FMI. L’ex-ministre des Finances, Moustapha Ba, avait en effet obtenu un décaissement de plus de 165 milliards de DTS (droits de tirage spéciaux) grâce à une opération habilement menée. Cette séance d’explication a contribué à dissiper les malentendus entre les deux gouvernements, exacerbés par la visite de Jean-Luc Mélenchon et les critiques d’Ousmane Sonko à l’encontre du Président français et de l’Union européenne, qui augure une visite du Président Bassirou Diomaye Faye à Paris en juin prochain sous de meilleures auspices avec à la clé une invitation d’honneur pour prendre part le 15 août, aux 80e commémorations du débarquement des Alliés en Provence
