Arrestations et convocations d’hommes de média: Les journalistes deviennent des victimes 

Arrestations et convocations d’hommes de média: Les journalistes deviennent des victimes 

L’affectation du Général Souleymane Kandé au poste d’attaché militaire fait encore des vagues. Des journalistes ont été arrêtés. Ces derniers sont-ils responsables ou victimes ? Là est la question…

Dans le cadre des écrits  relatifs à la mutation du Général Souleymane Kandé, des journalistes ont été trainés à la Dic. Il s’agit de Pape Moussa Traoré (Dirpub de Tribune) et Mouhamed Gueye ( Dirpub du Quotidien). Ils ont écrit que le Général Souleymane Kandé aurait refusé les instructions du Premier ministre Ousmane Sonko . C’est ce qui leur aurait valu cette convocation à la Dic. Ce qui nous conduit à nous interroger : «  les journalistes sont -ils victimes dans cette situation ? Ces hommes de média semblent payer les fruits d’une carence communicationnelle  au niveau de la Présidence et de la Primature. Cette information a été ébruitée par un site « Afrique Confidentielle-com. Pendant 24 heures, aucune réaction émanant des services de la communication de la Présidence ou de la Primature n’a été notée. Ni même un simple communiqué. C’est grave. Les journalistes n’ont pas d’interlocuteurs et aucune communication de la Présidence et de la Primature.  Comme la nature a horreur du vide, les journalistes exploitent l’information. Les services de la Présidence ou de la Primature devaient pondre un communiqué  surtout quand il s’agit d’informations aussi sensibles distillées sur les réseaux sociaux.  Cela aurait permis aux hommes de média de faire leur travail dans des conditions optimales. Dans les pays organisés, ces genres de problèmes n’existent pas.  Aussitôt l’information véhiculée, les gens vont réagir et donner les  précisions nécessaires avec une version officielle. En se taisant, c’est comme s’ils avaient validé l’information. Ces journalistes n’ont fait que sauter sur l’occasion pour informer. Sont-ils fautifs ?

En tout état de cause, les services de communication de   la Présidence ou de la Primature doivent être réactifs et pro-actifs pour apporter la bonne information sur des sujets aussi sensibles.

S’il y avait une communication officielle du gouvernement, les journalistes  allaient se limiter à ça et saurauent à quoi s’en tenir.

En tous cas, les mandats de dépôts doivent être abnnis de la sphère des journalistes et convoqués à chaque de besoin. 

Amadeus

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