DPG du Pm et scandal foncier sur le littoral: Thierno Bocoum accable le nouveau régime…

DPG du Pm et scandal foncier sur le littoral: Thierno Bocoum accable le nouveau régime…

Thierno Bocoum crible le nouveau régime et raille les députés pour « inaction » et manque de détermination face aux diatribes de Ousmane Sonko sur le réglement intérieur de l’Assemblée nationale. Le président du Mouvement Agir prétend être plus courageux et prévient le premier ministre: « s’il fait sa déclaration de politique générale ailleurs, il commet un coup d’Etat institutionnel. » Il a également décrié pour s’interroger sur un scandale foncier qui accablerait « Ousmane Sonko et ses amis. » Cela, selon lui, concernerait l’érection de l’hôtel Alazaï sur 7000 mètres carrés sur le littoral et qui appartiendrait à ses amis. Thierno Bocoum en conférence de presse ce mardi à Dakar, demande des explications…


Il s’est offusqué contre la méthode de gestion des nouvelles autorités étatiques du Sénégal. Thierno Boucum a mis fin au temps de grâce que l’opposition accordait au Gouvernement de Bassirou Diomaye Faye et s’attaque à son premier ministre Ousmane Sonko. D’abord sur l’exercice que ce dernier tarde à faire devant l’Assemblée nationale comme le veut la loi par l’article 55 de la constitution sénégalaise: la déclaration de politique générale que Sonko doit présenter pour respecter aussi le principe du jeu démocratique et la tradition républicaine conformément à ces prédécesseurs. Le président de l’Alternance générationnelle pour l’inétrêt de la République, (Agir) qui avait jugé important de « leur laisser du temps pour s’organiser, encourageant toujours la rupture, » constate « un comportement d’un Premier ministre qui ne rassure pas. Ousmane Sonko ne semble pas avoir la capacité requise pour ce poste. Il ne respecte ni les institutions du pays, ni les Sénégalais. »

Bocoum en veut pour preuve par le réglement intérieur de l’hémicycle qu’il brandit pour ne pas faire sa déclaration de politique générale. cela ne dédouane pas le chef du Gouvernement. car « si des questions de règlement intérieur se posent à l’Assemblée nationale, elles ne concernent que les députés. En revanche, la DPG relève de l’article 55 de la Constitution, obligeant le Premier ministre à la présenter devant l’Assemblée nationale. Ousmane Sonko n’a pas à donner des ordres aux députés. » Ainsi, il trouve que ces derniers sont « inactifs et que l’Assemblée nationale manque de leadership. Les députés doivent agir collectivement. Le règlement intérieur est une loi et ceux qui cherchent à le modifier doivent présenter une proposition de loi. L’initiative législative revient aux députés. »

Le « coup d’État institutionnel… »

Ce qui emporte également Thierno Bocoum; « c’est l’erreur commise par le premier ministre en menaçant les députés. » Pour lui qui cite « l’article 64 de la Constitution, tout mandat impératif est nul. Ousmane Sonko doit respecter la séparation des pouvoirs. Si les députés cèdent aux injonctions du Premier ministre, ils ne représentent plus le peuple. Sonko n’a pas le droit de donner des ultimatums aux parlementaires. Leur objectif semble être de dissoudre le parlement et de convoquer des élections législatives. Les députés ne doivent pas accepter cela. S’il choisit de faire sa déclaration de politique générale en dehors de l’hémicycle, il commet un coup d’État institutionnel et ne peut plus être Premier ministre du Sénégal. C’est une exigence constitutionnelle et il y a un défaut de respect des institutions. »
Le « scandale foncier » qui accable Sonko…
C’est l’autre fait qui a emballé l’ancien député. Et il y situe la responsabilités des nouvelles autorités qui scandent partout la mauvaise gestion de l’ancien régime de l’assiète foncière nationale. Alors que Ousmane Sonko dénonçait l’occupation illégale du littoral avec cet « détournement de terrain » découvert à la Plage Anse Bernard, le président du Mouvement Agir exhibe la boulimie foncière de Sonko et ses amis. Thierno Bocoum révèle que l’hôtel Azalaï « appartenant aux amis du premier ministre et érigé sur 7000 mètres carrés sur le littoral est un gros scandale. L’hôtel Azalaï est dans le domaine public maritime. Qu’ils nous disnent comment cela est possible ?

Sonko lors de sa visite dans ces lieux le week end dernier disaient que la plage de Anse Bernard est un domaine attribué par le biais d’un morcellement bien défini. Certains ont bénéficié de 5 000 m², d’autres de 3 000 m², de 2 000 m², etc. C’est une situation grave pour le peuple sénégalais. Les procédures pour le déclasser sont très complexes. Il est donc inacceptable d’octroyer ces terres à des privés, notamment des hôteliers, au détriment du peuple »
Ameth Seck

Amadeus

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