Si l’histoire ne se répète pas, elle bégaie

Si l’histoire ne se répète pas, elle bégaie


Si on interroge l’histoire politique récente, on se rend compte que les anciens régimes qui ont eu à déboulonner leurs devanciers se sont inscrits dans une perspective de diabolisation. On se souvient qu’au tout début de la première alternance, la rengaine des libéraux était : les caisses de l’Etat sont vides. Ce qui a suscité la réaction de l’ancien Premier ministre Mamadou Lamine Loum pour signifier que le Président Abdou Diouf avait laissé des centaines de milliards Fcfa dans la besace de l’Etat. Plus tard, des confidences révèlent que Wade avait même laissé entendre à Idrissa Seck que « nos soucis d’argent sont terminés ».

Cette même démarche a été empruntée par le Président Macky Sall. Lui et ses hommes avaient même fait croire qu’ils n’avaient rien trouvé dans les caisses de l’Etat. Le summum a été atteint quand on a accusé Wade d’avoir volé des moquettes, des tapis et des tableaux d’art au Palais. Heureusement, le gouverneur du Palais a rétabli la vérité en révélant que tout ce qu’on raconte est faux à propos des moquettes. C’est ainsi que Wade a été blanchi. Le régime actuel semble surfer sur les mêmes vagues de la dénonciation.

Le tempo est le même : les caisses de l’État ont été vidées par le défunt régime. Ce qui semble insolite surtout qu’on vient de boucler un trimestre d’exécution de budget. En tout état de cause, des voix se lèvent pour apporter la contradiction aux tenants du régime. Les jours à venir nous édifieront. D’ores et déjà, il est à retenir que si l’histoire ne se répète pas, elle bégaie.

Mrd

Amadeus

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