Me Ly dénonce un complot contre René Capain Bassène : « Il n’y a pas de justice dans cette affaire »

Me Ly dénonce un complot contre René Capain Bassène : « Il n’y a pas de justice dans cette affaire »

Le procès en appel de l’affaire de la tuerie de la forêt de Boffa-Bayotte, qui a débuté le 24 juillet 2024, a été marqué par des tensions et des accusations de partialité. René Capain Bassène et Omar Ampouye Bodian, accusés de divers chefs d’inculpation, se sont retrouvés devant le tribunal en présence de leurs avocats, familles et amis.

Durant l’audience, Me Cledor Ly, avocat de la défense, a vivement dénoncé ce qu’il considère comme une grave injustice dans le traitement de ce dossier. Selon lui, plusieurs vices de procédure et manipulations entourent l’affaire, mettant en péril la justice.

« Il n’y a pas de justice dans cette affaire, » a affirmé Me Cledor Ly après la suspension du procès. Il a souligné que le dossier présente des facettes de manipulation susceptibles d’influencer de manière négative la procédure judiciaire et de pousser les accusés à se reconnaître coupables à tort.

L’avocat a rappelé les origines du dossier : « Au départ, il y avait 26 personnes, pères de famille, emprisonnées pendant quatre ans. Le juge d’instruction en a libéré neuf, laissant 16 accusés. La juridiction de jugement a acquitté 12 d’entre eux en raison de l’absence totale de preuves, laissant seulement René et Ampouye, l’un condamné pour détention de hache et l’autre pour possession d’un fusil avec papiers légaux. C’est dire que la montagne a accouché d’une souris. »

Me Cledor Ly a également dénoncé des violations des droits humains dans le traitement de cette affaire. Selon lui, les irrégularités et les abus commis tout au long de la procédure judiciaire remettent en question l’intégrité du système judiciaire et le respect des droits fondamentaux des accusés.

Ce procès continue d’attirer l’attention alors que les accusations de partialité et les allégations de violations des droits humains soulignent la nécessité de transparence et de rigueur dans le traitement des affaires criminelles. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer si justice sera rendue de manière équitable dans ce dossier complexe.  Le procès a été suspendu à 21 heures et reprendra ce jeudi à 9 heures.

Amadeus

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