SENEGO: les travailleurs dénoncent des manquements et des violations de leurs droits (syndicat)

SENEGO: les travailleurs dénoncent des manquements et des violations de leurs droits (syndicat)

Les travailleurs du site en ligne Senego ont tenu une conférence de presse pour dénoncer les manquements et violations de leurs droits. Face à la presse, les professionnels des médias de la section SYNPICS de Senego ont dénoncé l’absence de contrat à duré indéterminée après 5, 6, 7 voire 8 ans de service mais aussi de d’autres problèmes qu’ils sont entrain de vivre ou de subir au sein de l’entreprise de presse.

Dans leur déclaration les employés de SENEGO affirment avoir « saisi l’Inspection du Travail ». Cependant, le 27 novembre 2023 Cheikh Mbacké Président Directeur Général de ladite organe a reconnu ses manquements et ses fautes devant l’inspection du travail. D’ailleurs un procès-verbal de conciliation a été signé le même jour.

A en croire le syndicat des travailleurs de SENEGO, Cheikh Mbacké s’est engagé : « à respecter les points suivants à savoir : régulariser les contrats de travail, respecter le Code de la Presse en s’alignant sur ses exigences, a cela s’ajoute à cette longue liste respecter le Code du Travail, affilier tous les employés à une IPM ,régulariser les primes de transport, les primes d’ancienneté et les rappels de congés. »

Le collectif , le délégué du personnel et SG du SYNPICS SENEGO avaient adressé une lettre conjointe à Cheikh Mbacké proposant un dialogue afin de résoudre la problème; ce que le PDG de SENEGO a refusé catégoriquement déclarant « qu’il n’as pas besoin de dialoguer avec nous et qu’il le fera s’il en ressent le besoin, dans notre aide », selon la déclaration des travailleurs.

Face son attitude « irresponsable » du patron de la boite, le SYNPICS SENEGO a saisi le tribunal pour traîner en justice le sieur Cheikh Mbacké. Comme si cela ne suffisait pas, six mois plus tard chaque employé a reçu des contrats de prestation antidaté avec les mêmes conditions de travail que ceux des 8 dernières années.

Deux mois plus tard le 12 août le PDG a remis deux lettres au SG et au délégué du personnel, les menaçant de signer ces contrats ils sont considérés comme démissionnaires à compter de ce jour, lundi 19 août. qui d’après eux « sont fondés sur aucunes bases juridiques ». Cependant les employés ont refusé de signer ce contrat qui d’après eux « n’est fondé sur aucunes bases juridiques ».

Face à cette situation les employés interpellent directement le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique Alioune Sall ainsi que le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, M.Yankhoba Diémé, afin qu’ils volent au secours des employés de SENEGO, dont les droits sont bafoués et la profession de journaliste piétinée.

Amouradis

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