France: une nouvelle fusillade dans l’agglomération de Grenoble, sur fond de trafic de stupéfiants

France: une nouvelle fusillade dans l’agglomération de Grenoble, sur fond de trafic de stupéfiants

Une nouvelle fusillade a eu lieu dans la nuit de mercredi 21 à jeudi 22 août à Échirolles, une commune située au sud de Grenoble, sur fond de trafic de stupéfiants. Un jeune homme a été blessé. Il s’agit de la septième fusillade depuis le début de mois d’août et le 17ᵉ épisode de violence par arme à feu sur le territoire depuis le début de l’année.

Les faits se sont produits peu avant minuit, le mercredi 21 août. La police est appelée pour des coups de feu, mais lorsqu’elle arrive sur les lieux, elle constate qu’un véhicule prend la fuite. Celui-ci sera finalement abandonné par son conducteur. À l’intérieur, la police a retrouvé des étuis de pistolets de calibre 9 millimètres et des taches de sang.

Au même moment, un homme, blessé à la cheville, s’est présenté dans une clinique. Pour le moment, on ignore s’il s’agit d’un rival ou d’un complice de conducteur qui a abandonné la voiture. Le parquet de Grenoble s’est saisi de l’enquête.

Des violences répétées
C’est la septième fois en seulement 21 jours qu’une fusillade éclate à Échirolles. Dans cette commune, d’importants moyens policiers sont pourtant mobilisés pour lutter contre le trafic de drogue qui gangrène la ville. Deux heures avant les faits, une importante opération de police avait d’ailleurs été menée dans un immeuble de la commune.

Mais selon des syndicats de policiers, ces opérations éphémères ne suffisent pas. Elles ont simplement pour effet de déplacer les points de trafic pendant quelques et ceux-ci se réinstallent dès que les forces de l’ordre sont parties. Ces organisations demandent donc plus d’effectifs pérennes pour démanteler les réseaux.

Si les trafics et les rivalités entre bandes ont toujours existé, « c’est l’usage d’armes qui est nouveau » dans l’agglomération iséroise, se désole Amandine Demore, la maire PCF d’Échirolles. « Il y a eu des tirs, des coups de feu sur l’agglomération, mais là, d’avoir autant de blessés, ça n’est jamais arrivé », regrette l’édile, décrivant la peur des balles perdues, l’incompréhension et au final le sentiment « d’abandon par l’État » qui gagnent ses administrés. Cela fait « 25 ans » qu’Échirolles réclame la création d’un commissariat de plein exercice sur son territoire, explique l’élue, qui regrette l’absence de réponse du gouvernement.

RFI

Petit Ba

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