Mouvement dans la magistrature : certaines juridictions fonctionnent au ralenti, deux raisons avancées

Mouvement dans la magistrature : certaines juridictions fonctionnent au ralenti, deux raisons avancées

Au détour de la dernière réunion du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), vendredi 9 août, le Président Bassirou Diomaye Faye a opéré d’importants changements dans les juridictions. Mais depuis lors, les entités concernées fonctionnent au ralenti. Les Échos, qui décrit la situation dans son édition de ce lundi, attribue celle-ci à la non disponibilité de notifications et à la non effectivité de certaines passations de service. Le journal croit savoir que les choses devraient vite bouger.

Pour la Cour suprême par exemple, informe la même source, le chef de l’État a signé «depuis le 13 août» le décret nommant Mouhamadou Mansour Mbaye premier président et celui faisant de Jean-Louis Paul Toupane procureur général. Initialement prévues jeudi dernier, selon le quotidien d’information, les passations de service n’ont pas eu lieu.

«Dans les autres juridictions, notamment au Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, rien ne bouge réellement. […] Les cabinet fonctionnent au petit trot, rapporte Les Échos. Oumar Maham Diallo [Doyen des juges sortant], affecté à Tamba, son nouveau remplaçant [Abdou Aziz Diallo] n’a pas encore pris service. Ce sont juste les affaires courantes qui sont évacuées. Idem pour quasiment les autres cabinets d’instruction qui attendent leurs nouveaux occupants. En fait, certains magistrats attendent de recevoir la notification [de leur nomination ou affectation] avant de procéder à la passation.»

Amouradis

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