ANASER-LES AGENTS DE LA SECURITE ROUTIERE DANS L’INSECURITE TOTALE: Deux mois sans salaire

ANASER-LES AGENTS DE LA SECURITE ROUTIERE DANS L’INSECURITE TOTALE: Deux mois sans salaire

Les agents de l’ Agence nationale de la sécurité routière plus connue sous le sigie de « Anaser » broient du noir. Cela fait deux mois qu’ils courent derrière leur salaire. ils ne savent pas où se situe le blocage entre le ministère des Finances et celui des infrastructures, des transports terrestres et Aériens dirigé par el Hadji Malick Ndiaye. une situation extrêmement difficile pour ces gorgorlous qui n’aperçoivent pas la queue du diable à plus forte raison de la tirer.

Cela fait deux mois que les agents de l’ Anaser sont restés sans salaire. Ces derniers ont passé un mauvais Magal. Ils étaient sans sou. Si les agents de la sécurité Routière ne sont payés, comment peuvent ils assurer la Sécurité Routière ? Des indiscrétions révèlent que ce retard serait dû à un arrêté que le Ministère des Finances devait signer. Pourtant, selon certains travailleurs, le ministre El Hadji Malick Ndiaye a soutenu que le document a été signé. Le seul hic se situe au fait que celui-ci reste introuvable. Ce qui fait l’ACP ne peut pas payer les salaires Que s’est-il passé ? Cette situation nous conduit à dire que soit c’est un bluff ou un manque de sérieux dans l’administration entre le ministère des Finances et celui des infra- structures, des Transports terrestres et aériens. Il est légitime de se poser cette question : «est-ce que le ministre des Finances , son homologue des infrastructures et le DG de l’ Anaser ont vraiment diligenté le dossier de ces travailleurs qui ne savent plus à quel saint se vouer ? Ont-ils une claire conscience de ce désastre causé par les retards de salaire ? Cette situation crée d’énormes difficultés pour ces agents qui peinent à honorer leurs obligations financières (loyer, transport, alimentation, scolarité des enfants ; soins médicaux de la famille etc.). N’oublions pas qu’ au Sénégal, un salaire nourrit au moins une dizaine de personnes. Les mourides de cette boite ont certainement vécu les pires moments de leur vie. Ils n’oublieront jamais le Magal 2024 , ponctué par des poches vides.


D’autres travailleurs ont couru encore derrière plusieurs mois d’arriérés de salaires comme ceux du Fonds d’entretien routier autonome (FERA), de l’ANPEJ, de l’université numérique Cheikh Hamidou Kane et de l’AGS qui avaient exposé leurs difficultés, face à la presse. En tout état de cause, cet état de fait préjudiciable à des milliers de travailleurs exige une thérapie de choc. Il y va de la crédibilité voire l’avenir de ce pays.


I.F

Amouradis

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