Inondations au Nigeria : plus de 170 morts et 200.000 déplacés, selon les secours

Inondations au Nigeria : plus de 170 morts et 200.000 déplacés, selon les secours

Les inondations ont fait au moins 179 morts au Nigeria, notamment dans le nord, après « plusieurs semaines » de pluies intenses, a déclaré jeudi un responsable de l’Agence nationale de gestion des urgences (NEMA).

Depuis le début de la saison des pluies en juin, de nombreuses régions du pays le plus peuplé d’Afrique ont été ravagées par des inondations qui ont également fait plus de 2.000 blessés et forcé environ 200.000 personnes à fuir, d’après les chiffres publiés par la NEMA.

Le nord du pays a été particulièrement touché par les inondations, mais les régions centrales et méridionales pourraient être plus fortement concernées dans les jours à venir à mesure que les pluies s’intensifient, ce qui pourrait aggraver l’insécurité alimentaire, a indiqué à l’AFP un porte-parole de la NEMA, Ezekiel Manzo.

Au moins 107.600 hectares de terres agricoles ont également été endommagés par les violentes pluies, a-t-il expliqué.

« Les eaux provenant du nord s’écoulent vers le sud, ce qui va empirer la situation dans les parties centrales et méridionales du pays », a déclaré M. Manzo à l’AFP.

Les communautés situées sur les rives des fleuves Niger et Bénoué, les principaux du pays, sont les plus menacées.

Certaines parties du pays qui n’étaient pas connues pour être sujettes aux inondations ont été touchées, a déclaré M. Manzo.

Les inondations, généralement provoquées par des pluies abondantes et de mauvaises infrastructures, causent chaque année de nombreuses destructions.

En 2022, plus de 500 personnes sont mortes et 1,4 million ont été déplacées lors des pires inondations que le pays ait connues depuis dix ans.

Selon un communiqué du président Bola Ahmed Tinubu publié mercredi sur le réseau social X, les autorités vont dorénavant émettre des alertes « pour atténuer l’impact des catastrophes environnementales » au Nigeria.

Selon la NEMA, les autorités doivent agir urgemment pour éviter le pire.

« Nous n’avons plus de temps à perdre pour que les gens ne soient pas pris au dépourvu », a expliqué à l’AFP M. Manzo.

Amouradis

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