Les Burkinabé « pris en étau » par des combats entre les autorités et des groupes djihadistes
Un collectif de proches des victimes du récent massacre de Barsalogho, dans le centre du Burkina Faso, accuse l’armée d’avoir forcé les habitants à sortir de la ville, les exposant à une attaque d’un groupe jihadiste affilié à Al-Qaïda qui a fait plusieurs dizaines de morts. Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou JNIM pour l’acronyme arabe), affilié aux jihadistes d’Al-Qaïda, a revendiqué cette attaque qui a eu lieu samedi, indiquant seulement avoir pris le « contrôle total » du « quartier général des milices burkinabè » à Barsalogho. Décryptage avec Niagalé Bagayoko, politologue et présidente de l’African Security Sector Network (ASSN).
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