AIBD-4 MOIS D’ARRIÉRÉS DE PRIMES DE SURETÉ: Les forces de l’ordre courent derrière leur dû
Les forces de l’ordre courent derrière leur dû. Elles attendent depuis quatre mois des primes qui doivent entrer dans leur besace. Celles-ci émanent des montants prélevés dans les redevances. Ces primes tardent à arriver à bon port.
De l’avis de notre interlocuteur: « il est prélevé dans tout ce qui est redevance payée par les compagnies à l’aéroport, une somme de 500 Fcfa sur chaque passager allouée aux forces de l’ordre que sont la Police, la Gendarmerie et la Douane. Le total de ce montant leur est redistribué sous forme de primes de sureté. C’est une manne financière importante » Malheureusement, poursuit notre interlocuteur : « nous forces de l’ordre peinons à obtenir ces allocations. Il fut un temps pour pour l’année 2022, on nous devait la somme de 622 millions de nos pauvres francs. Actuellement, nous totalisons quatre mois d’arriérés de primes de sureté ».
Selon notre informateur : « il existe une autre prime dénommée « prime sécuriport ». Chaque voyageur qui entre au Sénégal paie 14 dollars américains que l’on alloue aux forces de l’ordre. Dans la sous-région, cette prime est chiffrée à 150 000 Fcfa. Alors que dans notre pays, il était de 100 000 FCFA, puis 75 000 Fcfa , puis 50 000 Fcfa et de nos jours , cette prime qui est de 40000 Fcfa. Celle-là est payée régulièrement. Le paradoxe est que les passagers augmentent mais la prime baisse. »
A la question de savoir si ces primes émanant des redevances sont collectées par l’ Aibd qui les redistribue, notre source est formelle : « l’argent est collecté par l’ Aibd qui le donne à la Haute Autorité de l’ Aéroport qui doit nous le faire parvenir. Aibd avait commencé à nous restaurer mais il devait nous donner notre argent. Les responsables de l’Aéroport se sont approchés du Restaurant Cesar Catherine de la sphère ministérielle de Diamniadio pour nous procurer à manger.
Finalement, ils devaient audit restaurant la bagatelle de 800 millions de FCFA et ce restaurant a arrêté de fournir ses services. Ainsi, nous sommes retournés à l’ancien système qui consistait pour chaque agent à cotiser chaque mois 15 000 FCFA et une femme de Diass nous servait à manger. Ce ne fut pas le cas de la douane. Les douaniers avaient même rejeté le repas servi par le restaurant et s’étaient organisés en conséquence.
I.F