Édito : Faut-il brûler le rapport du FMI ?

Édito : Faut-il brûler le rapport du FMI ?

Le FMI, lors de sa dernière revue, semble vouloir mettre à genoux l’économie sénégalaise en recommandant la fin des subventions. Une invitation à la hausse des prix, qui viendrait assommer le pouvoir d’achat du « gorgorlu », ce Sénégalais lambda déjà accablé par les difficultés du quotidien. Alors que la ville de Touba a été engloutie par les eaux d’un orage, exposant une fois de plus les failles de l’ONAS, et que nos jeunes continuent à risquer leur vie en mer malgré l’appel au « Yollé national », le FMI joue avec le feu. Il orchestre une forme de suicide collectif, jetant ainsi les bases d’un front social à moins de 60 jours des législatives.

La question se pose : jusqu’à quand continuerons-nous à suivre aveuglément ces recettes qui, au lieu de guérir, enveniment nos maux ? N’est-il pas venu le temps de rassembler la nation autour de l’essentiel, pour relancer notre économie, prévenir la chute du pays, et éviter que seules les populations ne paient les pots cassés ?

Le Premier ministre Ousmane Sonko s’est longtemps positionné comme un fervent critique du diktat imposé par ces institutions internationales. Aujourd’hui, plus que jamais, l’heure est à la mobilisation. Il est temps pour tous les Sénégalais de se rassembler, d’encourager l’épargne nationale, et de refinancer notre économie par nos propres moyens. L’heure est venue de tourner le dos aux mesures destructrices qui freinent l’investissement, anéantissent nos emplois, et étranglent nos perspectives d’avenir.

L’enjeu est de taille : maintenir la souveraineté économique et protéger nos populations, très affectées par le coût de la vie et les ravages de l’austérité.

Pape Diogoye FAYE

Amouradis

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