Guerre Israël-Hezbollah : les Sénégalais en difficulté au Liban seront rapatriés dans les prochaines heures, annonce Moustapha Sarré
Le porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, a annoncé que les Sénégalais vivant dans des situations difficiles au Liban seront rapatriés dans les prochaines heures. Selon lui, le gouvernement met tout en œuvre pour assurer le retour des citoyens en difficulté.
« Le gouvernement est en train de tout faire pour rapatrier tous les Sénégalais qui se trouvent dans des situations difficiles. Nous allons tout faire pour que les Sénégalais qui sont au Liban soient rapatriés », a affirmé Moustapha Sarré, ministre de la Formation Professionnelle, lors de son intervention sur la RFM.
Albert Bocandé, expatrié au Liban depuis 1996, a révélé que près de 900 personnes sont sur la liste des volontaires au départ, dont environ 700 sont des Libanais de nationalité sénégalaise.
«L’ambassadeur du Sénégal en Egypte et le consul honoraire au Liban sont en train d’abattre un énorme travail. Je suis toujours en contact avec eux pour le recensement. Actuellement, il y a à peu près 900 personnes sur la liste des volontaires au départ, dont près de 700 sont des Libanais de nationalité sénégalaise », a-t-il fait savoir dans le journal L’Observateur de ce lundi 7 octobre.
Selon lui, « cette liste doit être remise aujourd’hui au Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères qui devra, avec sa tutelle, décider de la suite pour les ressortissants inscrits au départ. Pour les autres, le déplacement est un choix acceptable pour fuir la guerre tout en gardant la possibilité de revenir plus facilement ».
Pour rappel, Israël a lancé des frappes aériennes d’une ampleur inédite contre le Liban, vise particulièrement les sites du Hezbollah qui sont massivement dans la zone Sud et Est du pays.
Environ 1 400 Libanais, dont des civils et des combattants du groupe militant Hezbollah, ont été tués et environ 1,2 million de personnes ont été chassées de leurs foyers depuis qu’Israël a intensifié ses frappes fin septembre, affirmant qu’il visait à éloigner le Hezbollah de la frontière commune des deux pays.