LANCEMENT DES DEUX FILIALES DE LA SAPCO: Transparence et procédures en question

LANCEMENT DES DEUX FILIALES DE LA SAPCO: Transparence et procédures en question

Alors que les affaires de l’onas et de l’aseR continuent d’alimenter les débats publics, c’est au tour de la sapco (société d’aménagement et de promotion des côtes et Zones touristiques du sénégal) de susciter des interrogations.

La société, qui a récemment lancé deux nouvelles filiales dans le cadre de la diversification de ses services, a dévoilé un lot de matériel flambant neuf ce week-end sur le parvis du centre international de conférences abdou diouf (cicad).

Des véhicules et engins de différents types ont été présentés, mais ni le montant de ces acquisitions ni leur mode de financement n’ont été révélés. tout porte à croire que ces équipements auraient été acquis par l’une des nouvelles entités : sapco Logistique.

Cette absence de communication claire, notamment sur les procédures d’acquisition de ces biens, rappelle de fâcheux souvenirs des pratiques du régime précédent. En effet, une transparence accrue serait attendue pour éviter les erreurs du passé.

Si le gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko a mis l’accent sur les audits et l’état des lieux dans plusieurs secteurs, la précipitation observée dans la création de ces filiales de la SAPCO, moins de six mois après la nomination du nouveau directeur général, suscite des interrogations légitimes.

D’autre part, la présentation de ces véhicules pour le compte de SAPCO Logistique, ainsi que la société de promotion immobilière récemment lancée en partenariat avec SABLUX, soulève d’autres questions. Alors que le paysconnaît le gel de certains projets immobiliers, notamment à Pointe Sarène, ce partenaire de la SAPCO semble épargné par les mesures d’arrêt des travaux.

Quel est le véritable dessein derrière le lancement de ces filiales ?

En l’absence d’un cadre de communication clair et d’explications détaillées sur les procédures de création des filiales, le recrutement du personnel et l’origine des financements, il existe un risque réel de voir une nouvelle polémique éclater. L’histoire récente nous enseigne que ce type d’opération, sans transparence, est souvent suivi d’un flot de déclarations contradictoires et d’informations non maîtrisées qui prolifèrent sur le net. Il est nécessairepour la SAPCO de clarifier rapidement ces points afin d’éviter toute confusion.

Dans un contexte où les institutionspubliques sont scrutées à la loupe, la transparence doit être la règle d’or. À défaut, la SAPCO pourrait bien devenirla prochaine cible de critiques, comme ce fut le cas pour l’ONAS et l’ASER.

I.F

Amouradis

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