LÉGISLATIVES 2024 : ENTRE ADD ET CHEIKH OMAR HANNE: La bataille de Podor n’aura pas lieu
Dans le département de Podor, le duel entre l’ex Président du Cese Abdoulaye Daouda Diallo et l’ancien ministre Cheikh Omar Hanne était très attendu. malheureusement, la bataille de Podor n’aura pas lieu : faute de combattant. Cheikh Omar Hanne s’est refugié sur la liste nationale au moment où ADD trône à la tête de l’équipe départementale de « Takku Wallu » Sénégal.
Tous les deux se sont auto- proclamés « Almamy » de Podor. Ils ? Ce sont Abdoulaye Daouda Diallo et Cheikh Omar Hanne. Les deux « frères ennemis » ne filent pas le parfait amour même s’ils se sont regroupés dans le passé pour organiser des meetings sur inspiration de leur mentor Macky Sall. Mais depuis la Présidentielle de mars 2024, leurs voies se sont séparées fondamentalement. Abdoulaye Diallo est proche collaborateur de Macky Sall qui l’a fait tête de liste départementale de la coalition » Takku Wallu Sénégal ». Sous ce rapport , l’ancien Président du Cese compte rafler la mise et remporter les sièges dudit département haut la main. Bon nombre d’observateurs estiment que Cheikh Omar Hanne qui clame haut et fort son leadership dans cette localité devait faire face à Abdoulaye Daouda Diallo. L’homme n’a pas trouvé mieux
que de figurer sur la liste nationale de « Jam Ak Jariñ » de Amadou Bâ à la troisième place. Ce qui nous conduit à égrener un chapelet d’interrogations : pourquoi a-t-il choisi la liste nationale ? Cherchait-il à sécuriser son choix ? Voulait- il éviter de se frotter à Ablaye Daouda Diallo. Celui que ses proches qualifiaient d’ « homme fort » du département de Podor semble opter pour la « stratégie de l’esquive ». En poli- tique, les risques font le leader. Il laisse le terrain vide à ADD qui va certainement dérouler sous ses habits de «Jom Podor». En tout état de cause , ceux qui s’attendaient à un « Mortal Kombat » vont déchanter. La bataille de Podor n’aura pas lieu , faute de combattants.
activisme fébrile
D’ores et déjà, on assiste à un activisme fébrile du côté des différents Etats-majors en vue des législatives anticipées. Les législatives du 17 novembre 2024 s’annoncent comme un enjeu de taille pour le contrôle des destinées nationales. Ce rendez-vous électoral est donc bien plus qu’un simple renouvellement des mandats ; il constitue un tournant de la dynamique politique sénégalaise.
M.R.D