Emedia : Après 5 mois sans salaire, les travailleurs dénoncent le nouvel acte posé par la direction

Emedia : Après 5 mois sans salaire, les travailleurs dénoncent le nouvel acte posé par la direction

Les travailleurs du groupe de presse Emedia, qui sont restés cinq mois sans salaire et qui avaient décidé de suspendre leurs activités au bureau, ont publié un nouveau communiqué ce mardi. Ils dénoncent la décision de leur direction qui a recruté d’anciens collègues pour relancer l’activité. Voici leur communiqué.

« EMEDIA, quand l’exploitation change de visage !
Les travailleurs du Groupe Emedia Invest déplorent, avec la dernière énergie, la démarche sournoise et irresponsable de la direction générale.

Pendant que les agents de l’entreprise de presse, qui sont restés bientôt cinq (5) mois sans salaire, décident de suspendre leurs activités dans la boite pour une semaine, les patrons n’ont rien trouvé de mieux que de déplacer le problème en piochant dans le misérabilisme pour redémarrer une machine déjà enrayée.

En faisant appel à d’anciens collègues qui ont claqué la porte dans un passé récent, car étant, pendant des années non-contractuels, la direction générale montre à nouveau son manque de respect envers les travailleurs et tente par la même occasion de trouver des moyens cyniques pour cacher le vide sidéral à la rédaction, mais aussi dans le contenu des différentes éditions.

À nos confrères et consœurs, ne vous laissez en aucun cas miroiter par les promesses ataviques d’une direction qui n’arrive pas à satisfaire les droits les plus élémentaires des travailleurs. Refusez ce système d’exploitation et n’embarquez pas dans cette barque qui n’a pas horizon l’eldorado, mais la misère !

Le Syndicat déplore également les menaces à l’endroit des travailleurs qui ne sont plus en mesure de venir au bureau pour les intimider. Que ça soit clair, cette tentative d’intimidation ne passera pas !

L’inspection du travail s’est autosaisie pour faire la lumière dans cette affaire. Nous appelons, dans ce combat juste et justifié, le ministre de la Communication, des Télécoms et du Numérique, le ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, le Synpics national, la CAP, la CJRS, FRAPP, mais aussi tous les organismes qui militent pour le droit du travail et des travailleurs. »

Amouradis

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