Mort de la travailleuse de sexe à Ngor : l’autopsie dévoile la « froideur » du présumé meurtrier

Mort de la travailleuse de sexe à Ngor : l’autopsie dévoile la « froideur » du présumé meurtrier

Cheikh Demba Niang, écroué pour « meurtre » et « vol commis » la nuit à la suite d’une information judiciaire demandée par le parquet, apparait comme un « tueur froid ». Le certificat médical de sa victime Ndeye Codou Sarr a révélé une mort violente que le mise en cause a infligé à cette dernière. Suite à son acte, M. Niang se serait douché dans la chambre avant de quitter les lieux, informe Libération dans sa parution du jour.

Suite à l’assassinat de Ndeye Codou Sarr, le Haut commandant de la gendarmerie nationale a déployé la compagnie de Dakar et de la brigade de recherches de Faidherbe pour faire la lumière sur cette horrible affaire.

Ainsi, les extraits de vidéo surveillance de l’entrée du domicile exploitée par les gendarmes indiquaient qu’entre 03 heures 32 minutes et 04 heures 17 minutes, la victime travailleuse a reçu dans sa propre chambre de passe son dernier client.

Dès lors, les gendarmes tenaient le principal suspect qui était vêtu d’un Jalaba, avec capuche sur la tête. Il avait aussi une pochette banane attachée autour de la ceinture.

En plus de cela, les enquêteurs avaient constaté sur la scène de crime que les téléphones portables de la victime avaient été emportés par le tueur.

Après l’interpellation du mis en cause, en vérifiant les téléphones de la victime les gendarmes ont découvert que la carte Sim de l’un des appareils a été changée le 16 octobre, vers 18 heures, donc après la mort de Ndeye Codou Sarr.

Pour couronné le tout, l’autopsie à son tour concluait que Ndeye Codou Sarr avait une mort violente : « Le décès est due à une asphyxie mécanique par strangulation manuelle avec hématome per laryngée, contusions multiples au visage, sur les régions temporales avec hématomes, plusieurs avulsions dentaires, petites plaies labiales, hémorragie méningée discrète diffuse, absence de lésion périnéale », a indiqué l’autopsie dont Libération détient copie.

Amouradis

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *