Ballon d’Or 2024 : Pep Guardiola sort du silence sur le boycott du Real Madrid et la défaite de Vinicius Junior
Interrogé sur le sacre de Rodri, la déception de Vinicius Junior et le boycott du Real Madrid, l’entraîneur des Skyblues a donné son avis. Extrait.
Face au silence du Real Madrid et la brève réaction de Vinicius Junior, il ne manquait plus que Pep Guardiola pour avoir l’avis des principaux intéressés après la cérémonie du Ballon d’Or 2024. Comment a-t-il vécu cet incroyable revirement de situation ? Comment a-t-il pris le boycott du Real Madrid ? Coach de Manchester City, le Catalan a tout d’abord savouré le triomphe de son milieu de terrain, l’homme de bas de son équipe.
« Que dire de plus ! Tout d’abord, félicitations à Rodrigo, à sa famille et à ses amis. C’est une nouvelle incroyable pour lui et, bien sûr, pour nous tous, pour l’ensemble de Manchester City et pour tous nos supporters. J’espère que cela lui donnera l’énergie nécessaire pour bien récupérer la saison prochaine et être à nouveau avec nous », a-t-il déclaré, dans des propos relayés par AS, avant d’évoquer le choix du Real Madrid de ne pas se présenter au théâtre du Châtelet après avoir appris que Vinicius Jr ne sera pas consacré. L’occasion pour Guardiola de rappeler que les Merengues ne sont pas les seuls à avoir subi une injustice.
Guardiola rappelle l’exemple d’Haaland en 2023
« Il n’y a rien à dire. S’ils ne veulent pas y aller, ils n’y vont pas… s’ils ne veulent pas féliciter, ils ne félicitent pas. Ce n’est pas grave. Manchester City n’est pas là pour juger ce que les autres clubs décident, ce qu’ils doivent faire. Pour nous, la saison dernière, Haaland a remporté le triplé… il a marqué plus de 50 buts, et je lui ai dit : « tu dois déjà te contenter d’être très, très heureux d’être parmi les nommés au Ballon d’Or ». Je pense que Rodri est allé là-bas et je lui ai toujours dit la même chose : « si tu es dans les deux, trois ou quatre premiers, c’est exceptionnel. Cela signifie que vous avez eu une année incroyable et que vous devez être très, très satisfaits », a-t-il déclaré, avant de conclure sur le choix de ne pas donner le prestigieux trophée au numéro 7 madrilène.
« Vinicius aurait-il dû gagner ? Peut-être, mais c’est ce qui s’est passé. Ce sont les journalistes, et non un groupe d’élite, qui décident de ce qu’ils doivent faire. C’est quelque chose qui se passe dans le monde entier, ce n’est pas un vote dans un seul pays. Il y a des opinions différentes dans le monde entier. C’est pour cela que le football est beau et que tout le monde parle. Si Vinicius avait gagné, cela aurait été plus que mérité, comme la saison dernière pour Haaland, où il n’a pas gagné. Il était là, il était heureux et il a félicité Leo (Messi). Si vous votez, vous devez accepter le résultat. C’est simple. Parfois on aime, parfois on n’aime pas, mais ça n’a pas d’importance. Demain, c’est un autre match, une autre saison, il faut essayer à nouveau. L’année dernière, Haaland aurait dû gagner le Ballon d’Or et Messi aurait dû gagner comme il l’a fait ? Oui. Ce qui compte, c’est que vous représentiez quelque chose dans le football mondial parce que vous, personnellement, avec vos coéquipiers, avec vos amis, vous avez fait quelque chose de très, très, très bien. » De sages paroles dans ce monde du football plus que jamais individualiste.
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