ASCA-Amadou Ba, Premier ministre : «Les détenus doivent être traités de manière équitable»

ASCA-Amadou Ba, Premier ministre : «Les détenus doivent être traités de manière équitable»

Le Premier ministre, Amadou Ba, a ouvert la 6ème biennale de l’Association des services correctionnels d’Afrique (Asca), accueillie par le Sénégal cette année à l’Hôtel King Fahd Palace. Pour lui, les droits des détenus doivent être protégés par la loi.

La cérémonie d’ouverture de la 6ème biennale de l’Asso­ciation des services correctionnels d’Afrique (Asca) a été marquée par la présence du Premier ministre, Amadou Ba. Celui-ci, accompagné du Garde de sceaux, Ismaïla Madior Fall, y a tenu une allocution rappelant les objectifs du gouvernement en matière carcérale. «Sur instruction du chef de l’Etat, le gouvernement du Sénégal travaille, sans relâche, pour augmenter continuellement la qualité de notre système correctionnel à travers l’amélioration de la sécurité et de la réinsertion sociale des personnes détenues», a déclaré Amadou Ba, devant les délégations de 30 Etats africains, membres de l’association. Le Directeur général de l’Admi­nistration pénitentiaire, le Colonel Jean-Bertrand Bo­candé, et le Président de l’Asca avaient antérieurement prononcé leurs mots de bienvenue.

Rappelant la nécessité de continuer à investir dans les prisons, le chef du gouvernement a également insisté sur la volonté d’améliorer la réinsertion : «Les détenus doivent être traités de manière équitable, et leurs droits, protégés par la loi. Les programmes de formation professionnelle sont autant d’initiatives qui peuvent aider les détenus à acquérir les compétences et connaissances nécessaires pour mener une vie productive et saine après leur libération.»

La résilience post-Covid des systèmes pénitentiaires africains
Le Premier ministre s’est ensuite attardé sur le thème de cette rencontre internationale, à savoir : «Bâtir des systèmes pénitentiaires résilients : leçons de la pandémie Covid-19.» «La crise de la pandémie a fini de mettre en exergue les défis auxquels notre administration pénitentiaire est con­frontée : la vétusté, l’étroitesse, la surpopulation carcérale, la prise en charge des personnes placées dans les lieux de détention, le respect de leurs droits et leur accès à la Justice», a-t-il indiqué. L’oc­casion, pour lui, de se prévaloir des lois n° 2020-28 et 2020-29 du 7 juillet 2020 instituant le port du bracelet électronique comme mode alternatif à la détention au Sénégal.

«Cette conférence est l’opportunité de partager nos connaissances, d’apprendre les uns des autres et de renforcer nos liens.» C’est sur ces mots ministériels que la cérémonie d’ouverture s’est terminée, laissant place à 5 jours de réflexion auxquels participent plus de 400 experts pénitentiaires, universitaires, diplomates, organisations non-gouvernementales ou autres décideurs originaires de tous les Etats-membres. Les conclusions de cette rencontre devraient servir à harmoniser les mesures applicables au monde carcéral, en cas de nouvelles crises sanitaires ou sécuritaires.
Stagiaire

Amadeus

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *