Crimes de sang et prisonniers politiques : Le plaidoyer d’El Malick Ndiaye sur la loi d’amnistie

Crimes de sang et prisonniers politiques : Le plaidoyer d’El Malick Ndiaye sur la loi d’amnistie

Le ministre des Transports, El Malick Ndiaye, responsable politique du Pastef à Linguère, a évoqué sur la 2STV, lors de l’émission Débat de fond, la possibilité d’une abrogation partielle de la loi d’amnistie. Il a notamment distingué entre les prisonniers politiques et les auteurs de crimes de sang.

« Pour la loi d’amnistie, je crois qu’elle peut être abrogée partiellement. Je ne suis pas juriste, mais tout ce qui devra être fait pour garantir la justice sera réalisé », a déclaré El Malick Ndiaye.

Interrogé par la journaliste sur son choix du terme « partiellement », il a précisé : « Pourquoi devrions-nous amnistier des crimes de sang ? » Selon lui, il existe des individus injustement emprisonnés qui méritent d’être distingués des criminels.

« Il y a une catégorie de personnes qu’on ne devrait pas incarcérer et pour lesquelles une amnistie est légitime. Ces individus ne peuvent être mis dans le même panier que des assassins. Moi-même, je fais partie des amnistiés, mais je n’ai rien fait. Le président Bassirou Diomaye Faye n’a rien fait non plus. De nombreux jeunes sont concernés, bien qu’il soit impossible de tous les énumérer », a-t-il affirmé.

Concernant une éventuelle amnistie totale, le ministre reste sceptique. « Une telle mesure pourrait permettre à certaines personnes de s’y glisser pour échapper à leurs responsabilités. L’enquête suit son cours avec les arrestations en cours, et nous verrons ce qui en ressortira».

SENEGO

Petit Ba

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