Gloire à la résistance constitutionnelle…

Gloire à la résistance constitutionnelle…

Allons-nous laisser un homme embraser le Sénégal pour se maintenir au pouvoir ? Comment en sommes-nous arrivés à cette situation de violence d’État ?

Allons-nous laisser un homme embraser le Sénégal pour poursuivre ses chimères pour se maintenir au pouvoir ?

Comment en sommes-nous arrivés à cette situation de violence d’État pour un procès qui n’aurait même pas dû avoir lieu parce que déjà jugé par tout le peuple sénégalais ?

Pour un dossier de viol où le certificat médical montre sans l’ombre d’un doute qu’il n’y a eu, à aucun moment, « conjonction » sexuelle, à plus forte raison « viol » présumé ou menaces par armes à feu contre la plaignante durant des actes présumés de viols répétitifs, parfois même précédés d’appels téléphoniques.

Pour une accusation soutenue par un rapport de gendarmerie qui confirme factuellement que des témoins présents sur les lieux des incidents présumés affirment qu’il n’y a eu de viol à aucun moment, et que la plaignante, elle-même, de sa propre voix, affirme que c’est un complot qui est ourdi contre l’accusé et qu’elle n’a jamais été « violée » par ce dernier.

Pour un procès qui devrait être annulé pour conflit d’intérêt parce qu’une enquête aurait démontré que le procureur général a entaché le dossier en instruisant seulement à charge, en corsant les accusations contre l’accusé et en fabriquant des preuves pour l’accabler ?

Pour un procès où on use de tous les subterfuges pour empêcher les avocats de la défense d’avoir accès, pour se préparer, à ce dossier si « dense » contenant des photos, des vidéos et un document de presque de 300 pages ?

Pour un procès où la convocation de l’accusé a lieu par presse interposée, les avocats de l’accusé ne recevant aucune convocation pour se rendre au tribunal ?

Malgré tous ces faits et preuves irréfutables, on atterrit à la chambre criminelle, avec un simulacre de procès qui en suit un autre, contre le même opposant, dans un contexte de violences qui ont abouti presque à l’État d’urgence, des vies perdues et un lourd tribut de dégradation sociale et de pertes économiques, surtout par les plus démunis.

Qu’espèrent-ils, tous ceux et celles qui disent au président Ousmane Sonko d’avoir confiance en la justice aux ordres du président Macky Sall et d’aller « tranquillement » répondre de ses « actes » présumés devant les cours de justice ? Pourtant tous et toutes s’accordent à reconnaître que le Sénégal est tombé bien bas dans la spirale des nations démocratiques portées par un véritable État de droit soucieux de garantir l’indépendance de la justice.

S’il y a une personne qui a besoin de conseils et d’alertes, c’est le président Macky Sall parce qu’il est prêt à tout pour se tailler une éligibilité à une troisième candidature présidentielle, celle de 2024. Coutumier des forfaitures constitutionnelles, il est en réalité prêt à tout pour construire des procès fabriqués de toutes pièces afin d’annihiler l’éligibilité de son plus ardu opposant, le président Ousmane Sonko. Il est prêt à faire tirer sur son propre peuple, et il n’a pas hésité à le faire à plusieurs reprises en sacrifiant des vies humaines, y compris de jeunes adolescents désarmés pour atteindre ses objectifs.

Tout ce manège a été construit en se méprenant sur la température sociale de 2023 en vue de 2024, c’est-à-dire sans appréhender à sa juste valeur la capacité du peuple sénégalais à résister sous tous les rapports pour défendre y compris physiquement le président Ousmane Sonko, protéger l’avenir de notre démocratie et se porter en bouclier pour la pérennité du projet Pastef de transformation sociale pour la souveraineté économique et politique.

Vive le Sénégal,

Honneur au peuple sénégalais,

Gloire à la résistance constitutionnelle 

Amadeus

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