École les Pédagogues : pour un penalty contesté, un élève poignarde son camarade avec un couteau

École les Pédagogues : pour un penalty contesté, un élève poignarde son camarade avec un couteau

Mamadou Lamine Sakho Ndiaye, en classe de première, a comparu hier lundi 30 décembre 2024, devant le tribunal de grande instance de Dakar. Le prévenu est poursuivi pour coups et blessures volontaires après qu’il ait poignardé son camarade de Terminale, Pape Alassane Sy, lui causant une incapacité temporaire de travail de 15 jours. Drame survenu le 20 décembre dernier suite à une dispute autour d’un penalty contesté.
 
L’affaire qui lie ces deux pensionnaires de l’école les Pédagogues date du vendredi 20 décembre dernier, quand Mamadou lamine Sakho Ndiaye, 18 ans, en classe de Première, a poignardé son camarade de Terminale, Pape Alassane Sy, à la suite d’un différend survenu entre eux après un Match de football joué au Camp Leclerc. Renseigne le journal L’Observateur.
 
Selon la victime, le problème découlerait d’un penalty sifflé contre son équipe.  « C’est nous qui menions un but à zéro. L’arbitre a sifflé un pénalty contesté, ils ont marqué et on s’est disputé ». Après le match, une fête était prévue à l’école. Mais sur le chemin du retour, les tensions ont refait surface.
 
La victime de poursuive : « Il m’a trouvé à l’école et m’a poignardé avec un couteau de 100 francs. J’ai retiré le couteau moi-même avant d’être conduit à l’hôpital par des camarades».
 
Conduit au SAMU, Pape Alassane Sy avant d’être transféré à l’hôpital de Fann, après des escales à la CTO de Grand-Yoff, Pape Alssane Sy s’est vu prescrire un arrêt de travail de 15 jours.
 
Toutefois, à la barre, le prévenu a plaidé la légitime défense. Il affirme avoir été attaqué en premier.
 
« Ce n’est pas avec un couteau. Il m’a étranglé et j’avais du mal à respirer. J’ai ramassé une barre de fer par terre pour me défendre », a déclaré le prévenu.
 
La partie civile représentée par Me Ibrahima Mbengue, quant à elle, les faits ne souffrent d’aucune ambiguïté. « Mon client a reçu deux coups au thorax, une Zone vitale. Sa version est plus cohérente et les preuves accablent l’accusé ».
 
Elle réclame 5 millions francs CFA à titre de dommages et intérêts.
 
Le parquet, quant à lui, a requis six mois de prison, dont trois fermes, en estimant que l’intention de porter des coups était manifeste.
 
Parallèlement, si l’on se fie à l’avocat de la défense, Me Arona Bass, le rapport médical note une égratignure au thorax et un état général stable.
 
Sur cette affaire, le verdict sera rendu le 2 janvier prochain.

Amouradis

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