TRANSPORTS: Dakar Dem Dikk a doublé ses recettes et le nombre de passagers transportés par jour, selon son directeur général
La société nationale de transport Dakar Dem Dikk (DDD) a doublé ses recettes journalières et le nombre de passagers transportés au quotidien en les faisant passer de 25 millions à 52 millions de francs CFA, et de 50.000 à 110.000 passagers, a déclaré son directeur général, Assane Mbengue.
‘’À mon arrivée, la société faisait voyager un peu moins de 50.000 [passagers] par jour. Aujourd’hui, les derniers résultats affichent 110.000 voyageurs par jour. C’est plus que le double en six mois’’, a dit M. Mbengue dans une interview publiée mercredi par le quotidien Le Soleil.
‘’Les recettes journalières ont également augmenté en passant de 25 millions à 52 millions de francs CFA’’, a-t-il déclaré.
Selon Assane Mbengue, ces données ne prennent pas en compte les navettes qu’assure DDD entre Dakar et l’aéroport Blaise-Diagne, ni les voyageurs de Sénégal Dem Dikk, ceux que la société fait voyager entre Dakar et les autres régions du pays.
M. Mbengue affirme que la société nationale de transport a obtenu ces résultats avec peu de moyens.
‘’Nous avons certes trouvé un effectif pléthorique, mais nous avons essayé de tirer le meilleur de chaque agent’’, a-t-il ajouté.
Assane Mbengue estime que DDD ‘’n’a pas généré assez d’argent pour acheter ses bus, toutes les acquisitions [se faisant] grâce au concours de l’État’’.
M. Mbengue, nommé directeur général de Dakar Dem Dikk en mai dernier, dit avoir trouvé l’entreprise dans une situation ‘’critique’’, avec une dette de près de 130 milliards de francs CFA.
La société nationale de transport public tarde à verser 17 milliards à l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal, pour les cotisations sociales de ses employés, selon lui.
La dette fiscale de DDD s’élève à 3 milliards, et les cotisations sociales qu’elle doit verser à la Caisse de sécurité sociale à 700 millions, a dit son directeur général.
‘’Concernant les coopératives d’habitat, les cotisations étaient prélevées à la source mais elles n’ont pas été versées’’ aux institutions sociales, a signalé Assane Mbengue, ajoutant : ‘’Nous nous sommes engagés, donc, à solder cette dette en douze mois.’’