Affaire Ousmane Sonko- Adji Sarr : Rewmi réclame un procès équitable
Le lundi 22 mai 2023 à Thiès, le secrétariat national du parti Rewmi, dirigé par le Président Idrissa Seck, s’est réuni. L’ordre du jour de la réunion portait sur la vie du parti ainsi que la situation nationale. Le Président Idrissa Seck a rappelé cinq orientations clés pour guider l’action politique du parti en vue des prochaines échéances électorales.
Tout d’abord, il a souligné l’importance de la prière et de la mobilisation pour obtenir la victoire et maintenir la paix au Sénégal. Ensuite, il a encouragé les membres du parti à voter massivement et à inciter leurs compatriotes à faire de même. Il a également mis l’accent sur le développement d’idées bénéfiques pour les populations, ainsi que sur l’identification des personnes les plus compétentes et vertueuses pour occuper des responsabilités au service des citoyens. Enfin, il a souligné la nécessité de générer et gérer les ressources nécessaires pour soutenir la politique du parti.
Quant à la situation nationale, le Parti Rewmi exprime son inquiétude face aux menaces pesant sur la stabilité du pays et demande au gouvernement de renforcer la sécurité des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national. Le parti réclame également un procès équitable dans l’affaire Sweat Beauté.
En ce qui concerne le dialogue national, le Parti Rewmi se déclare adhérent et disponible. Le Secrétariat National a ainsi demandé au Président Idrissa Seck de porter les doléances suivantes à la table des négociations : Les personnes définitivement condamnées pour détournement de deniers publics devraient rembourser avant de pouvoir se présenter à l’élection présidentielle. Le Parti Rewmi est fermement opposé à toute forme d’amnistie. L’autre point mis sur la table concerne un éventuel troisième mandat. Le parti Rewmi est opposé à une éventuelle candidature du Président Macky Sall. Cependant, le parti s’engage à ne pas participer à des manifestations violentes ou à des conflits d’idées. Il se conformera à la décision du Conseil constitutionnel, quelle qu’elle soit, car en fin de compte, seule la décision des citoyens/électeurs dans le secret de l’isoloir lors du scrutin du 25 février 2024 comptera.