Alioune Tine: « Il faut émanciper la presse… »
Depuis quelques mois, on suit une série d’arrestations de journalistes au Sénégal. Les charges contre ses spécialistes de l’information sont souvent outrage aux magistrats, diffusions de fausses nouvelles ou encore exercice illégal de la fonction de journaliste comme on l’a reproché à Sérigne Saliou Gueye, Directeur de publication du quotidien Yoor Yoor bi. Une certaine opinion prend ses victimes pour des journalistes libres et indépendants. Elle insinue de ce fait une autre fange de journalistes conrrompus ou pos-pouvoirs. La démocratie admet ce débat.
Quoi qu’il en soit Alioune Tine de la société civile, trouve que « le journalisme donne bien la température de la démocratie, s’il est capturé par le pouvoir gouvernemental , les pouvoirs politiques ou les pouvoirs d’argent, il fait régresser la democratie. C’est un constat global. Il nous faut travailler à émanciper la presse. »
En tout cas ces journalistes capturés doivent être libérés. La place de Pape Ndiaye chroniqueur à Walfadjiri et de Sérigne Saliou Gueye récemment déféré, est dans leurs rédactions respectives. Et comme en Guinée, les acteurs de la presse sénégalaise doivent se lever contre ces agissements du pouvoir au profit des nôtres.