Présence de spermatozoïdes dans les prélèvements d’Adji Sarr : Après le tribunal, De Alfousseyni Gaye apporte des précisions

Présence de spermatozoïdes dans les prélèvements d’Adji Sarr : Après le tribunal, De Alfousseyni Gaye apporte des précisions

Le Dr Alfousseyni Gaye réfute les propos que lui a attribués la presse, lors de l’audience concernant l’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko.

Sur la présence de spermatozoïdes dans les prélèvements d’Adji Sarr, lors de son premier examen gynécologique réalisé le 2 février 2021, Dr Gaye apporte ces précisions : « D’abord, un spermatozoïde n’est pas visible à l’œil nu. Donc, un examen physique ne peut en aucune façon en établir la présence et encore moins en conclure à leur état de mort ou vivant. Lors de cet examen préliminaire du 2 février, je n’ai décelé ni liquide séminal ni sperme. Les prélèvements effectués ce jour-là sont uniquement des sécrétions vaginales. J’ai également bien mentionné l’absence de lésions vulvaires. Cette constatation ne me permet pas de conclure à une activité sexuelle récente. Aussi, elle n’a présenté aucun stigmate de traumatisme physique ou psychologique susceptible d’être signalé. »

Le médecin ne manque pas de rappeler que les prélèvements du 2 février effectués sur Adji Sarr ont été réalisés hors réquisition préalable d’officier de police judiciaire ou du procureur et en présence de Sidy Ahmed Mbaye.

« Par ailleurs, les prélèvements ont été transportés au laboratoire par un agent de santé, sans aucun scellé ou autre dispositif de protection. Par conséquent, je ne suis pas en mesure de garantir leur intégrité et leur non-altération par l’injection possible d’une substance étrangère. En tout état de cause, les seuls prélèvements qui peuvent engager ma responsabilité sur le plan juridique, sont ceux effectués sur réquisition de la gendarmerie le 3 février 2021 et qui a assuré son analyse par le laboratoire suivant les procédures légales et réglementaires. Je rajoute que l’adjonction de la phrase «prélèvements en vue de test ADN» dans le certificat médical établi le 3 février, est une demande spécifique de la réquisition. Il n’émane pas de mon initiative », lit-on dans sa note de précision.

Il demande aux médias de ne pas déformer ses propos ou d’extrapoler sur leur signification.

« Je me réserve le droit d’explorer toutes les voies de droit pour garantir l’intégrité de mes déclarations. Afin que nul n’en ignore », conclut-il.

Amouradis

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