Barricade du domicile de l’opposant Ousmane Sonko: Le ministre de l’Intérieur s’explique…

Barricade du domicile de l’opposant Ousmane Sonko: Le ministre de l’Intérieur s’explique…

Le ministre de l’Intérieur condamne « avec la dernière énergie l’appel à l’insurrection et l’appel aux violences dirigées contre les édifices publiques et privées. Antoine Felix Diome a expliqué les raisons du « blocus du domicile de Ousmane Sonko ». Avant d’informer que l’Etat fera face à tous ceux qui veulent empêcher les « honnêtes citoyens » de vaquer à leurs occupations.

« L’intégrité des personnes et des biens ne doit souffrir d’aucune atteinte. Nous avons constaté hier (lundi), des manifestations au cours desquelles des atteintes ont été portées à des biens, mais aussi à l’intégrité physique de certaines personnes », a-t-il fait savoir.

Le ministre de l’Intérieur a déploré ces actes. Avant d’appeler au calme et à la sérénité. Toutefois, selon Antoine Felix Diome « force restera à la loi ». Dans ce sens, a assuré M. Diome, l’Etat va prendre toutes ses dispositions pour « faire face à toutes manœuvres subversives ou bien toute action à compromettre la sécurité publique ».

Cependant, le ministre a constaté pour le dénoncer « qu’en début d’après-midi d’hier (lundi), des domiciles de certains membres du gouvernement et de la majorité présidentielle ont été attaqués ? Dans la soirée, également, des attaques contre les domiciles des membres de l’opposition ont été enregistrées ».

Sur ce point précis, a tenu à souligner M.Diome, « Dans un Etat de droit , il ne saurait y avoir de place à la forme d’une justice privée. Il y a des instances qui sont habilitées : police, gendarmerie et les tribunaux pour gérer les litiges qui opposent les citoyens ou bien les étrangers qui vivent dans le pays ».

Antoine Felix Diome a invité les citoyens « à éviter que par des formes de vengeance personnelle ou par des formes de ripostes qu’on en arrive à des attaques privées et en face contre des contre-attaques privées ».

Mieux, il a déploré le fait qu’à chaque fois qu’il y a des manifestations à ce qu’on dise aller attaquer tel domicile, tel endroit ou tel édifice. « ça ne saurait être accepté dans un état de droit », a-t-il avancé.

M. Diome de rappeler que : « Dans un pays comme le nôtre où nous avons une très longue tradition démocratique, les citoyens que ce soit opposition ou majorité, lorsqu’ils ont des prétentions à faire prévaloir ou bien lorsqu’ils estiment qu’ils ont quelque part victime d’atteinte illégale, ils doivent les porter à l’attention des autorités habilitées ».

Blocus du domicile de Ousmane Sonko

Le ministre de l’Intérieur a aussi apporté des explications sur le blocus du domicile de Ousmane Sonko, sis à la Cité Keur Gorgui. « Quand quelqu’un se lève pour appeler de façon récurrente à la violence, pour de façon permanente, demander à ce que des jeunes manifestent massivement. Et sous le prétexte d’un contenu creux, de ce qu’on appelle le droit à la résistance, il est du devoir, et même voire de l’obligation de l’Etat de prendre toutes ses dispositions dans les deux piliers qui fondent le maintien de l’ordre. C’est la prévention et la réfection », a-t-il fait savoir sur les ondes de la Rfm.

Non sans préciser que l’Etat prendra tous les moyens nécessaires pour faire face : « Si l’Etat veut prendre des mesures pour empêcher les rassemblements ou pour empêcher que les troubles graves soient portés à l’ordre public, l’Etat n’hésitera pas et les moyens qui seront nécessaires pour y parvenir seront pris ».

M. Diome de révéler, par la même occasion, que « toutes les personnes qui ont participé à des manifestations, pour l’essentiel beaucoup d’entre les meneurs ont été appréhendés. Que ce soit à Dakar ou dans les régions ».

Antoine Felix Diome de conclure en annonçant que des opérations sont en cours pour poursuivre les interpellations et mettre hors d’état de nuire « tous ceux qui pensent pouvoir empêcher aux honnêtes citoyens de vaquer à leurs occupations ». 


Aminata Diouf

Amadeus

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *