Scènes de violence à Dakar: Doudou Kâ et Cie fustigent…
Les scènes atroces de violence observées ces jours à Dakar ont fait monter l’adrénaline du côté de la Convergence des Démocrates pour la Sauvegarde de la République (S24). Face à la presse, Doudou Kâ , un de ses éminents responsables étale sa colère. « On ne bâtit pas sur le désordre, l’anarchie, la violence et la haine. Le Sénégal, ce ne sont pas les images de guérilla urbaine auxquelles une certaine opposition radicale et antirépublicaine veut la réduire pour dégrader l’image de notre pays et de sa démocratie ». Telle est la conviction du ministre Doudou Kâ qui intervenait lors de la conférence de presse organisée par la Convergence des Démocrates pour la Sauvegarde de la République (S24), entité à laquelle il appartient le ministre Doudou Kâ. « Les scènes d’une grande violence qui se sont déroulées dans la capitale ont particulièrement choqué les Sénégalais. Des maisons et des édifices publics incendiés, des voitures brûlées, des magasins saccagés, et des entraves à la circulation constatées, ces images de grand banditisme qui ont pris la forme d’une guérilla urbaine, ont été le fait d’une horde de militants radicaux et violents qui tentent depuis deux ans, d’allumer les feux de la violence de la haine sur fond d’agenda insurrectionnel », a fait savoir Doudou Kâ. Et ce dernier d’embrayer : « leur objectif principal est la destruction de la République et de ses fondements.C’est la raison d’être de la Convergence des Démocrates pour la Sauvegarde de la République (S24) qui au-delà de sa fonction de bouclier contre les dangers qui menacent nos institutions, est un appel lancé aux républicains de tous bords, à tous ceux qui dissocient l’adversité politique de la posture antirépublicaine ».. Défense des valeurs et idéaux de la République Il poursuit : « le S24, c’est la défense des valeurs et idéaux de la République. Une convergence des défenseurs des principes et idées républicains pour apporter un désaveu sans ambiguïté à ceux qui veulent porter le coup fatal à nos institutions ». Le S24, soutient le ministre du Transport aérien, c’est le front d’un refus sans faille à ceux qui veulent éteindre les lumières de notre vigilance démocratique. Cette alliance parce qu’elle est scellée par l’impératif démocratique, doit être gravée dans le marbre pour bâtir plus solidement le présent pour mieux assurer l’avenir. C’est un mandat nous nous devons d’assumer pour les générations futures parce qu’il conditionne tout le reste ». Condamnations des attaques violentes et criminelles « Nous condamnons avec la plus grande fermeté, les attaques violentes et criminelles contre les domiciles des membres du gouvernement, de la majorité présidentielle et de l’opposition et de Sénégalais ou étrangers, qui n’ont rien à voir avec la compétition politique », déclare-t-il avant d’ajouter : « nous condamnons également avec la dernière énergie, les atteintes à l’intégrité physique des forces de défense et de sécurité, garant de l’ordre public. Nous nous tenons à leurs côtés pour partager leurs épreuves et leur témoignons notre vive reconnaissance pour leur mobilisation et leur professionnalisme ». « Nous prenons les opinions publiques nationales et internationales à témoin pour dire que le S24 fera face à ceux qui veulent abîmer la République et la démocratie et détruire nos institutions. Nous ne céderons JAMAIS JE DIS BIEN JAMAIS, face aux violences organisées, aux menaces, aux intimidations et aux ultimatums. Le Sénégal, Etat de Droit Rien ne viendra infléchir la marche normale de la République et de notre démocratie », révèle-t-il avant d’insister en ces termes : « Le Sénégal est un état de droit adossé à un système démocratique éprouvé et reconnu dans le monde entier. Mais le respect de l’ordre public et de la justice n’est négociable et demeure une condition impérative de l’exercice des libertés ». Pour lui, c’est le moment de rendre hommage à la justice sénégalaise qui, dans le cadre du procès qui a opposé Ousmane Sonko à Adji Sarr a rendu un verdict manière exemplaire qui consacre l’honneur de notre magistrature. Selon l’article 320 du Code pénal, souligne-t-il, le viol suppose la contrainte, la surprise, la violence, la menace dans la conjonction sexuelle. Les preuves apportées pour établir les actes répétés de viol et de menaces de mort n’ont pas emporté, manifestement, la conviction du juge. Ce qui consacre l’impartialité du juge et l’indépendance de la justice sénégalaise. Décision de Justice équilibrée Sa conviction est qu’ « en écartant ces incriminations de viol et de menaces de mort, en retenant l’infraction de corruption de la jeunesse et en prononçant la peine minimale de deux ans, malgré le défaut de comparution volontaire de l’accusé, la chambre criminelle du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar a rendu une décision équilibrée » .Ce raisonnement du juge, dit-il, est une pratique habituelle et démontre le professionnalisme de nos magistrats dans le traitement des affaires de mœurs. C’est tout à l’honneur de notre système démocratique. Mais, il ne nous saurait venir à l’esprit de croire un seul instant, qu’une démocratie est jamais définitivement acquise. Ce serait presque faire preuve de naïveté que de penser que rien ni personne, ne peut remettre en question les principes républicains et la cohésion nationale. C’est pourquoi, note-t-il : « nous devons récuser avec force, les discours populistes d’hommes politiques anarchistes qui, sur fond d’agenda insurrectionnel, veulent dynamiter l’Etat de droit et engloutir le Sénégal dans un trou noir démocratique ». Mise en garde des auteurs d’actes criminels « Nous tenons à cet instant précis, à mettre en garde les acteurs d’appels à la haine et à la violence ainsi que les auteurs d’actes criminels ou de vandalisme qui n’ont pas leur place dans une démocratie. Nous n’appelons pas à la vengeance qui n’a pas non plus sa place dans une République qui tire sa force du droit et non de la loi du talion. Parce que les forces démocratiques ayant en partage les valeurs de la République doivent en toutes circonstances, être plus fortes que les forces de destruction », menace-t-il avant de relever : « c’est le sens du dialogue lancé par le Président Macky Sall pour la construction d’un destin commun, celui du Sénégal du futur », conclut Doudou Kâ. |
MLT