Jeu d’échecs : La chronique de KACCOR sur Idrissa Seck et sa posture actuelle…
Ah, le nuancé ! Il nous sérine la chanson éculée du genre : « Retenez moi… ou je fais un malheur ». Depuis plus d’une semaine, il se livre à une partie de jeu d’échecs avec celui qui l’avait appelé en sauveur d’une crise sanitaire internationale. Ils en sont arrivés à un stade où chacun essaie d’abattre l’autre. Pour faire taire celui qui s’agite, il lui avait mis dans la bouche généreusement des sucettes si bien qu’il ne pouvait plus l’ouvrir. Et le voilà devenu trop bavard depuis quelques temps. On le présente comme un homme nuancé, mais la rupture ne viendra pas de lui. Ce sera plutôt du fait de l’autre, c’est à dire le Chef.
Lui, il est forcé par ses sicaires qui ne croient qu’à leurs panses. Il nous apeure. Sans moi, ce sera le chaos. Je suis le seul à pouvoir faire régner l’ordre et vous assurer une sécurité optimale. Les autres, ce sont des aventuriers. Belle cacophonie dans un pays futur producteur de pétrole et de gaz et qui pourrait être atteint par une malédiction. Croyez-nous ! Ce pays semble être atteint d’une autre malédiction avec des dirigeants obtus. Tout est à mettre sous les manches des «Politichiens ». Ces messieurs qui se meuvent dans l’art de l’hypocrisie et flottant dans le mensonge. Prêts à tout pour éliminer des ennemis et cherchant à s’éterniser au pouvoir. Ils mentent, mentent et rien ne les retient dans le mensonge. D’ailleurs tout est mensonge dans ce pays.
On ment et ment effrontément. C’est devenu tellement une de nos « Sénégalaiseries », qu’une écrivaine de renom lui a consacré un excellent roman. « L’Empire du mensonge » qui conte nos vilaines tares. Alors que
la pauvreté crève les yeux, ils roulent carrosses, s’habillent chic pour narguer la plèbe à travers des meetings d’investiture pendant lesquels ils ne débitent que des platitudes. Eux-mêmes ne croient pas à ce qu’ils disent. En attendant la parole libératrice et que l’on espérait ce 3 avril sans qu’elle ne se fasse entendre, ils peuvent poursuivre leur partie de jeu d’échecs. On verra bientôt qui des deux tuera l’autre.
Par KACCOR, Le Témoin