Soupçonné d’être partisan du pouvoir: « Nous sommes dans  l’adversité politique mais pas dans la haine », (Thierno Bocoum)

Soupçonné d’être partisan du pouvoir: « Nous sommes dans  l’adversité politique mais pas dans la haine », (Thierno Bocoum)

Le président du mouvement Agir a parlé pour les points sur les « i » Thierno Bocoum rappelle d’abord qu’il a commencé à s’opposer à Macky Sall depuis 2013 cela fait 10ans maintenants. Donc, il regrette que « les gens pour te salir vont dire que tu es avec le pouvoir alors que tel n’est pas le cas. Nous avons toujours été constant, nous sommes dans  l’adversité politique mais pas dans la haine ». Le Sénégal est unique et la démocratie c’est des idées. telle est sa conviction. Maintenant, poursuit-il, « la manière de faire la politique au Sénégal est en train de régresser car au temps d’Abdou Diouf il avait instauré le multipartisme. Il y’avait une grande diversité dans l’opposition. Mais aujourd’hui les gens veulent nous imposés la pensée unique et ça c’est de la dictature que je n’accepterai jamais. Il faut toujours avoir sa liberté pour donner ta pensée dans la marche du pays. C’est le Sénégal qui est le plus important, sa jeunesse surtout et son avenir. J’ai répondu à Ousmane Sonko mais je l’ai défendu aussi. Je suis sur les principes, je n’ai aucun problème personnel avec lui et que cela n’a aucun sens. Les principes qui m’ont poussé de le défendre ce sont les mêmes principes qui font que s’il dépasse les bornes on le lui rappelle. » Formel, il revient à la charge: « La critique est une bonne chose pour moi. Bien sûr j’ai l’ambition d’être président de la république car je fais de la politique et je dois avoir toutes les ambitions. Il faudra maintenant avoir la capacité de gérer et de savoir la manière de gérer c’est très important. Il faut aussi être un homme de bonnes valeurs. Mais pour se présenter cette année c’est tous un processus. Nous avons un mouvement nous ne voulions pas le format d’un parti raison pour laquelle nous ne l’avions pas fait. Un parti est un peu trop formel et je dis que ceux  qui ont la même pensée peuvent se regrouper dans un parti. S’il faut même aller en primaire qu’on le fasse pour choisir un dirigeant. On est encore jeune et on n’est pas pressé .Je ne regrette pas de quitter le parti REWMI, je ne m’attarde pas au passé. Un leader c’est quelqu’un qui rencontre tout le monde et doit être ouvert et avoir le sens de discernement. »

Amadeus

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