Paris – Financement du mix énergétique : Le Sénégal décroche 1635 milliards

Paris – Financement du mix énergétique : Le Sénégal décroche 1635 milliards

Le Sénégal figure parmi les 4 pays africains qui vont bénéficier des financements des partenaires internationaux destinés au développement des énergies renouvelables. Le pays va recevoir 2, 5 milliards d’euros, soit 1637, 5 milliards de francs Cfa, pour porter son taux de mix énergétique à 40% d’ici 2030, selon le Président Macky Sall, qui prenait part hier au Sommet de Paris sur un nouveau pacte financier mondial.

Dans le cadre du Partena­riat pour une transition énergétique juste (Jetp, sigle en anglais), le Sénégal bénéficiera d’un important soutien des partenaires internationaux. Pour développer ses énergies renouvelables, le pays va recevoir 2, 5 milliards d’euros de financement. Ce qui va lui permettre de porter la part des énergies renouvelables en capacité installée à 40% de son mix énergétique d’ici 2030, a indiqué hier le Président Macky Sall. Le chef de l’Etat prenait part au Sommet de Paris sur un nouveau pacte financier mondial. Il a ainsi insisté sur «l’impératif de respecter les engagements pris sur le financement des économies africaines, y compris en faveur du Parte­nariat pour une transition énergétique juste (Jetp), qui vient de retenir le Sénégal comme 4e pays bénéficiaire après l’Afrique du Sud, l’Indo­nésie et le Vietnam, avec un engagement de mobiliser 2, 5 milliards d’euros».
Le Jetp au Sénégal est soutenu par la France, l’Allema­gne, l’Union européenne, le
Ro­yau­me-Uni et le Canada. Le Prési­dent n’a pas manqué de plaider pour le financement du secteur privé sénégalais et africain.
Intervenant au panel sur le financement des infrastructures et le secteur privé, le président de la République a évoqué «les défis de financement des infrastructures pour favoriser le développement». A son avis, «cela passe par  un accès aux marchés de capitaux à des coûts soutenables qui nécessite une réforme de la gouvernance financière mondiale, la révision des critères de perception du risque d’investissement et la réduction des coûts de primes d’assurance».
Ouvert hier, le Sommet de Paris pour un nouveau pacte financier mondial de deux jours, vise à «remobiliser la Communauté internationale autour de la question cruciale de financement du développement et de la réforme de l’architecture financière internationale».
dialigue@lequotidien.sn

Amadeus

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