3ème mandat, troubles de juin : MACKY MIJOTE

3ème mandat, troubles de juin : MACKY MIJOTE

Le président de la République promet de décliner son choix à propos de sa 3ème candidature à la Présidentielle 2024, après la Tabaski et parle d’un choix, qui sera «libre et assumé». Considérant les violents évènements de juin comme des «actes terroristes», il assure que ceux-ci «ne resteront pas impunis». Le Président rassure aussi quant à l’organisation de l’élection présidentielle, le 25 février prochain et plaide pour la rationalisation dans l’organisation des échéances électorales et magnifie le courage et la maturité politiques de l’opposition, qui a pris part au dialogue.

La troisième candidature, objet de vives polémiques, depuis quelques mois, a encore été évoquée hier lors de la cérémonie de remise des conclusions du Dialogue national au chef de l’Etat. Le Président Macky Sall, évoquant cette question, a en effet promis de faire «un choix, libre et assumé» après la Tabaski, prévue jeudi prochain. «Mandat unique, deux mandats… Non, je ne vais pas relancer le débat de mandat. Mais ne vous inquiétez pas, je répondrai maintenant sur la question du mandat. Parce que le moment est venu», a-t-il ironisé, lors de son discours de clôture. Et de poursuivre : «Je ferai un choix libre, qui ne sera pas guidé mais assumé. D’ailleurs, je ferai un discours à la Nation après la Tabaski. Le temps de vous laisser bien profiter de la viande».

«Je pense que le Directeur général des élections peut faire le travail. Au dernier ressort, ce sont les acteurs qui décident, ce n’est pas la personnalité indépendante», fait valoir le Président Macky Sall au sujet du choix d’une personnalité indépendante pour l’organisation des élections. Le chef de l’Etat a aussi insisté sur la nécessité de travailler à une rationalisation du calendrier électoral, estimant que la récurrence des élections au Sénégal est une chose qui n’a pas de sens et sans compter, dit-il, le coût que cela représente pour le budget de l’État. «En 11 ans, j’ai organisé 11 élections au Sénégal. Ça n’a pas de sens et ça nous coûte cher. Il nous faut rationaliser tout cela», a dit le président de la République, soulignant qu’il faut pouvoir dans les révisions à venir, regarder la question de la dissolution de l’Assemblée nationale.

Face aux différentes forces qui ont participé au Dialogue national, le Président Macky Sall de rassurer que les élections à venir, notamment la Présidentielle de 2024, sera une élection apaisée. Car, les signes se sont manifestés avec le consensus sur les termes de référence du Dialogue national. Pour rappel, lors du lancement du dialogue, il avait précisé qu’il n’y aurait pas de sujet «tabou». C’est fait.

Amadeus

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