Projet de Réforme institutionnelle de Macky: Les premiers signes de reniements annoncés
L’attitude inédite pour la première fois dans le camp présidentiel a été décelée au niveau de l’hémicycle lors de la soumission du projet de loi relative à la possibilité de dissolution à tout moment opportun pat le pouvoir d’un super présidentialisme. Pour la première fois, les députés de la majorité présidentielle ont dit non à la volonté de leur mentor. Est-ce le début d’un reniement face à un président de la République qui a décidé de. ne pas se présenter à la compétition présidentielle de février 2024 ?
Le dépôt sur la table de l’Assemblée nationale d’un projet de réforme et de révision de l’article 87 de la Constitution relative à la dissolution à tout moment par le président de la République n’a l’institution parlementaire pas eu l’effet escompté.
La désapprobation a été sur toute la ligne de la part des députés de la mouvance présidentielle de l’opposition et des non inscrits ou non alignés.
Comme dans un instinct de conservation, ils ont rejeté en bloc ce projet de réforme comme pour dire selon certains d’entre eux qu’ils ne voudront pas scier la branche sur laquelle ils sont assis » .Ils ont aussi prié le président Macky Sall et le dépositaire du projet le ministre de la Justice de le retirer tout bonnement.
N’est-ce pas un signe évident qu’en politique et dans ces temps qui courent il n’y a que des intérêts partisans et personnels à défendre et à préserver ?
Est-ce aussi le début des reniements surtout dans le camp présidentiel ? Dans tous les cas, le président Macky Sall qui actuellement s’attelle à désigner son candidat pour la présidentielle de 2024 doit bien pouvoir décrypter certains faits et gestes et aussi transcrire certains messages pour déjà anticiper sur son destin proche ou lointain.’
Au vu des positionnements relevés au sein de l’Alliance pour le progrès pour le succéder n’est-il-pas pour augurer d’une défiance ou pire des reniements vis à vis d’un choix qu’il aura à opérer pour désigner son propre successeur. candidat à la prochaine présidentielle. Des signes aussi d’une fin de règne. Mohamed Al Amine Thioune