Fille décédée par noyade au Radisson Blue : Les nouvelles révélations « incriminant » sa maman…
Une proche de la famille de la victime a requis l’anonymat trois jours après le drame survenu au Radisson Blue et parle. Celle-là qui exige à votre serviteur une protection absolue, révèle la négligence parentale dans cette affaire de mort par noyade de cette fille de quatre ans. Puisque sa Maman était au téléphone pendant les faits. «La fille est restée 37minutes dans l’eau, elle n’était pas à l’intérieur de la piscine, elle était juste au rebord et elle est tombée. Tous s’est passé devant moi et il y avait au moins cent personnes», témoigne-t-elle. Madame explique qu’on a failli enterrer la victime sans faire une autopsie. «Mais Radisson en avait besoin. Et finalement c’est fait. »
Les durs premiers soins médicaux…
En réalité, selon ce témoin oculaire, «c’est une dame qui nageait qui a vu quelque chose au fond qui faisait des allés et retours. C’était la petite fille. Après j’ai mon amie qui fait du massage cardiaque. Mais lui il m’a dit que c’est fini. Dès le début il m’avait dit que c’est fini et je ne pense pas qu’elle va vivre.» L’assistant pensait déjà que la fille a perdu la vie. Sauf que poursuit notre interlocutrice, «il y avait un médecin libanais puis une autre personne qui essayais de faire du massage cardiaque pendant une heure de temps, après il y avait les services de réanimation qui sont venus avec la machine pour souffler le cœur. Donc c’est au bout d’une heure, une heure et quart qu’ils ont réussi à redémarrer le cœur. Il y avait une personne qui tenait une perfusion, une autre personne qui tenait le truc de gaz.»
Le choc des témoins…
C’est une coutume maintenant. Dans pareille situation, au Sénégal «le médecin arrive souvent après la mort » Dans ce cas nouveau, le retard l’ambulance appelée pour l’évacuation du malade, choque les témoins. Les badauds en larmes ne faisaient que constater les dégâts. Notre interlocutrice qui raconte le film, révèle « qu’après la fille a eu un deuxième arrêt cardiaque. Ils l’ont encore soufflé le cœur et moi ce qui m’a choquée c’était l’ambulance qui a pris deux heures et quart avant de venir. Toute la réanimation s’est passée à même le sol, par terre il y avait tout le monde qui était là à assister. Donc tout le monde pleurait, les services pleuraient, je pense que quand ils disent qu’elle allait mieux, c’était pour rassurer les personnes parce que moi j’étais là-bas quand ils sont partis, même les membres du personnels n’arrivaient pas à travailler. Je savais qu’il y en a plus rien à faire mais ils ont forcé, elle était déjà un mort, parce que comment un enfant on n’arrive pas à la réanimer pendant une heure et demi. Elle n’a jamais refait connaissance et n’a jamais respiré. Toute seule ils l’ont incubée au Radisson, donc ça veut dire qu’ils ont juste essayé de redémarrer le cœur mais elle ne pouvait plus respirer, elle avait trop de l’eau dans le cerveau et dans les poumons.»
Responsabilités partagées, selon les Caméras de surveillance
Ces appareils qui balaient à longueur de journée toutes les scènes jouées dans les lieux ont éclairé la lanterne à l’administration de l’Hôtel et plaide en défaveur de la mère de la défunte. «C’est grâce à la caméra de surveillance qu’ils ont su que la petite n’était pas à l’intérieur de l’eau, elle était à l’extérieur. C’est là quand même qu’il y a la négligence de la maman qui était sur son téléphone avec sa petite fille qui a 1an. Il y a plusieurs personnes qui sont venues lui dire pour qu’elle surveille la petite parce qu’elle est restée très longtemps dans l’eau et sur le rebord.» Le même jour deux cas de noyades sont enregistrés. Et « c’est grave », déplore le témoin au bout du fil, qui confirme : «c’est deux cas de noyades ce jour-là et c’est grave. A 15 minutes d’intervalle deux enfants sont dans le coma. C’est quand même grave. Il y avait quand même deux maitres-nageurs et aucun maitre-nageur ne l’a vue. Il y avait la musique, les tam-tams. Il y avait les anniversaires et c’est vrai que les gens étaient tous concentrés plus sur la musique que sur la piscine. Mais c’est quand même grave. Oui il y a vraiment une faille sur les mesures sécuritaires. Ça ne va pas, après c’est vrai que le parent et le personnel de Radisson sont responsables. La maman aurait dû ramener sa fille avec un brassard et aurait dû la surveiller. La petite fille n’a que 4 ans et quand on vient avec une petite fille on la surveille.»
Les Badauds estiment qu’un endroit, comme les Radissons est censé avoir, comme les autres hôtels, des caisses avec des brassards et des bouées «pour les parents qui n’en ont pas sur eux. Ça c’est une norme de sécurité. Il doit y avoir un maitre-nageur pour surveiller le bassin des enfants. S’il y avait eu qu’un noyade, on pouvait accepter, mais deux en une journée c’est trop.»
Les parents ont traduit l’affaire en justice. La plainte déposée est donc justifiée, selon ce proche des parents de la victime: «c’est justifié parce que comment le Radisson peut faire croire à tout le monde que la petite s’est réveillée et qu’elle va bien ? ce n’est pas normal et ce n’est pas correcte aussi. Il y avait un petit garçon qui s’était noyé, il était dans le coma mais il s’est réveillé. Il est resté moins longtemps dans l’eau.»