Alternatives au leader de l’ex-Pastef : Diomaye Faye, Biram Souley et Guy-Marius en plans B

Alternatives au leader de l’ex-Pastef : Diomaye Faye, Biram Souley et Guy-Marius en plans B

Alors que le mot d’ordre officiel de l’ancien parti de Sonko a toujours été qu’il n’y avait pas d’alternative à sa candidature, on a vu hier au moins 3 de ses lieutenants envoyer des émissaires pour chercher des fiches de parrainage.

Sans le dire ouvertement, l’ancien parti Pastef semble avoir pris l’option de présenter des Plans B, C et D à la candidature hypothétique de Ousmane Sonko. Des personnes présentes à la Direction générale des Elections hier ont pu confirmer que des mandataires se sont présentées hier, pour reclamer des fichiers de parrainage au nom de Bassirou Diomaye Faye, Birame Souleye Diop, et Guy Marius Sagna, entre autres membres de l’ex-Pastef.

Si toutes ces personnes veulent se présenter à la présidentielle, c’est sans doute dans l’optique de dire que leur mouvement, bien qu’officiellement dissous, sera présent aux élections présidentielles à venir. Cela, au moment où tous ces individus ne cessent de clamer qu’il ne peut, en leurs rangs, avoir de «plan B ou autre mot de l’alphabet», en dehors de Sonko. Cette multiplicité de candidatures peut aussi s’étudier comme une précaution, sachant que la plupart de ces individus ont maille à partir avec la justice, et craindraient que le pouvoir puisse trouver un moyen de les éliminer de la course.

Si l’on peut préjuger que, si elles sont autorisés à concourir, ces personnes n’auraient pas de problèmes, du moins pour une ou deux d’entre elles, à réunir les nombres nécessaires de parrains – du fait de leur nombre de députés à l’Assemblée, ou même de leurs potentiels électeurs – le problème se poserait alors sur leur capacité à ne pas s’arracher les uns aux autres les mêmes candidats. Pastef ne l’oublions pas, n’a jamais pu rassembler à ce jour, autour du nom d’Ousmane Sonko, plus de 600 mille voix. Et il n’est pas dit que n’importe lequel de ses lieutenants pourrait faire mieux que le leader. Alors, si deux d’entre eux se trouvaient dans la situation de devoir compter sur le même vivier, on ne sait quels fruits ils pourraient récolter.

Il semblerait que nous avons des chances de retrouver dans l’opposition, les mêmes tiraillements et les égoïsmes qui déchirent le parti au pouvoir.
mgueye@lequotidien.sn

Amadeus

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