En marge de l’inauguration du siège des Fds-Les Guelwaars : Dr Babacar Diop évoque «l’importance de quitter l’ère Macky»

En marge de l’inauguration du siège des Fds-Les Guelwaars : Dr Babacar Diop évoque «l’importance de quitter l’ère Macky»

Le président de Fds-Les Guelwaars est d’avis que le pays doit changer de direction. Dr Babacar Diop a profité de l’inauguration de son siège à Dakar, dénommé «Keur Guel­waars», pour tirer encore sur la gestion du Président Macky Sall. Cet évènement lui a aussi permis de s’indigner de la galère dans laquelle se trouvent empêtrés ses compatriotes avec la cherté de la vie. Le maire de Thiès a souligné «l’importance de changer de cap, de quitter l’ère Macky Sall et d’adopter notre vision d’un Sénégal souverain, en paix avec son identité et son histoire».

M. Diop dit constater que «sous le règne de Macky Sall, notre pays est méconnaissable, plongé dans l’obscurité de la répression, du silence forcé et de la corruption». Et de poursuivre : «Nous avons assisté, à notre corps défendant, à une régression démocratique inédite, marquée par l’étranglement de nos libertés fondamentales et l’arrestation arbitraire d’opposants politiques. L’apogée de cette tyrannie est matérialisée par les manœuvres calculées contre Ousmane Sonko, visant à l’évincer de la course présidentielle de 2024.»
Selon le maire de Thiès, «le régime actuel, loin de protéger la Justice, l’a transformée en un instrument d’oppression». Il ne manque toutefois pas de saluer «le courage du juge de Ziguinchor dont la décision en faveur de la réintégration de Sonko dans le fichier électoral démontre qu’il existe encore au Sénégal des défenseurs de la vérité et des principes». Aussi de déclarer son soutien à Ousmane Sonko et à tous les prisonniers politiques, victimes, dit-il, de «leur audace à exprimer leur opinion». Et de faire remarquer : «Quand nous nous penchons sur la gouvernance de Macky Sall, nous voyons douze années de règne marquées par l’obscurité, l’opacité et une corruption flagrante au bénéfice d’une caste politique. Notre économie est à genoux, écrasée sous le poids d’une dette abyssale, atteignant les 15 000 milliards de francs Cfa, contractée pour des projets de prestige au lieu de répondre aux besoins pressants de notre population. La misère est désormais le quotidien partagé de nombreux Sénégalais, illustrée par des scènes de désespoir dans nos rues.»
Le président de Fds-Les Guelwaars dit ne pas pouvoir passer sous silence «l’atroce souffrance infligée par le coût exorbitant de l’électricité, une promesse brisée de plus, qui écrase sans merci les ménages sénégalais». Et de se demander : «Où sont les promesses d’un accès abordable à l’électricité, essentiel au développement économique et social de notre Nation ?» Il constate que «les belles paroles se sont évaporées, laissant place à un quotidien où survivre est devenu un combat, surtout pour les plus pauvres». Le compteur «Woyafal» s’étant transformé en compteur «disseul» ou «digueul».

Le «bilan catastrophique de la gouvernance de Macky Sall, aujourd’hui incarné par Amadou Ba», se résume, selon Dr Diop, à «une image poignante : celle de ces jeunes âmes perdues qui, désillusionnées de l’avenir de leur pays, se jettent par milliers dans les abîmes des océans, à la recherche d’une lueur d’espoir dans l’émigration clandestine vers l’Europe». C’est avec le cœur lourd, se désole-t-il, que «nous assistons à cette tragédie silencieuse, ce suicide collectif sans précédent dans notre histoire».

A l’attention de ses compatriotes, le maire de Thiès d’indiquer : «Nous sommes convoqués par notre amour pour le Sénégal à dire «Non» à l’autocratie, «Non» à la misère imposée et «Non» au désespoir de notre jeunesse. Nous devons nous unir pour restaurer la dignité, la démocratie et l’espoir dans notre cher Sénégal.»

«Si le peuple m’élit Président…»
Par rapport à sa candidature à l’élection présidentielle de 2024, Babacar Diop remarque qu’elle est «le fruit de cet engagement envers chaque Séné­galais et chaque Sénégalaise».

Ce que Dr Babacar Diop propose aux Sénégalais, c’est, dit-il, «une transformation profonde, une révolution pacifique visant un Sénégal résolument tourné vers l’avenir, où prospérité rime avec justice sociale». Mais, d’insister : «Soyons lucides : la prospérité ne peut se construire que sur les fondements solides de la démocratie et de la stabilité.» C’est pourquoi, souligne-t-il, «si le Peuple sénégalais me fait l’honneur de m’élire président de la Répu­blique, je m’engage à instaurer une séparation claire des pouvoirs, assurant ainsi une gouvernance intègre fondée sur l’équilibre des pouvoirs. Je m’engage également à consolider nos institutions démocratiques, à restaurer les libertés et à garantir l’Etat de Droit et la Justice».

Selon le maire de Thiès, «les Sénégalais espèrent que leurs gouvernants s’attaquent à leurs défis quotidiens, notamment en diminuant les inégalités sociales et le coût de la vie, y compris les coûts énergétiques qui pèsent sur les budgets familiaux».
Correspondant

Amadeus

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