Parrainage : La Dge éconduit Ayib Daffé, le Mandataire de Sonko dénonce «une conspiration»
Il est rentée bredouille de la Direction Générale des élections. Ayib Daffé constate encore le refus de cet institution « de se conformer à la loi, alors de donner les fiches de parrainages au mandataire de Ousmane Sonko. «On a noté quand même une petite variation puisqu’ils ont accepté de nous recevoir en l’occurrence avec le directeur des opérations électorales. Mais la réponse qu’ils nous ont servi une réponse insatisfaisante. Dans la mesure où ils disent qu’ils s’en tiennent de leur communiqué d’avant-hier. Et comme je l’ai dit dans ce communiqué les motifs qu’ils ont présentés sont légers, fallacieux. C’est du dilatoire que la DGE est en train de faire. Et c’est très dommage. La DGE est en train de poser des actes très graves, de rébellion, de défiance, de refus d’exécution des décisions de justice. Ce qui sont des crimes contre la constitution qui sont punis le code pénal», a dénoncé le mandataire de Ousmane Sonko. Aujourd’hui, poursuit Daffé «nous avons saisi la Cena pour faire prévaloir son pouvoir de substitution et son pouvoir de désistement de la DGE pour nous remettre dans les meilleurs délais, les fiches de parrainages du candidat Ousmane Sonko. On a également demandé à la Cena de saisir le conseil constitutionnel pour qu’il tienne compte du délai. Parce qu’aussi les opérations de collecte de parrainages ont démarré depuis le 29 septembre. Ce qui veut dire qu’on a perdu plus d’un mois dans ce dilatoire, dans ce refus d’appliquer la loi et d’appliquer les décisions de justices qui en tout cas son symbolisés par l’incurie de la Dge. Nous avons demandé à la Cena d’exiger au conseil constitutionnel de nous donner un temps suffisant pour collecter nos fiches de parrainages. »
Il exige cependant, «qu’on donne les fiches de parrainages de Ousmane Sonko immédiatement et sans délai comme l’a ordonné la décision de justice du président du tribunal de Ziguinchor et comme l’a ordonné l’injonction de la Cena du 30 octobre.» Car, ce qu’il constate est «qu’il y a une conspiration, un complot au niveau du ministère de l’intérieur. Le ministre de l’intérieur Sidiki Kaba doit prendre ses responsabilités.»