Faute d’extraits de naissance à Mbacké: Des Centaines d’élèves risquent de ne pas passer le bac: Le Ministre – Maire Gallo Bâ indexé…

Faute d’extraits de naissance à Mbacké: Des Centaines d’élèves risquent de ne pas passer le bac: Le Ministre – Maire Gallo Bâ indexé…

Les artères de Mbacké ont refusé du monde ce samedi 04 novembre, suite à la marche de protestation initiée par la population. Ces derniers ont décidé de monter au créneau pour dénoncer l’annulation des extraits de naissance des enfants nés en 2005 et régulièrement inscrits à l’état civil. Ils ont interpellé le chef de l’Etat à l’occasion pour trouver une solution à leur problème.

C’est une foule immense et déterminée qui a envahi samedi dernier les rues de Mbacké. Elèves, associations, les syndicats, la société civile, tous ont répondu présent pour marquer leur désaccord suite à l’annulation des extraits de naissance aux enfants nés en 2005 et régulièrement inscrits à l’état civil de Mbacké. À cause « d’un laxisme criminel » de l’état civil qui se plaignait en son temps d’un déficit de registre, c’est toute une génération qui risque d’être sacrifiée.

« Plusieurs centaines d’élèves risquent de ne pas passer le baccalauréat à moins d’accepter des jugements.  D’ici 10 ans, Mbacké n’aura plus de cadre.On ne peut plus participer au concours national et international faute d’état civil. Nos enfants ne peuvent plus intégrer le lycée d’excellence de Diourbel à cause de cela », atteste leur porte-parole du jour. Sidérés par cette situation, ils invitent l’Etat du Sénégal à réagir. « Nous avons longtemps supporté cette décision, et on en a parlé à qui de droit. L’année dernière on avait prévu une marche mais des autorités nous avaient demandé d’y sursoir. Et nous l’avons fait. Mais depuis rien n’est réglé. Si les autorités de Mbacké refusent de réagir nous nous engageons à le faire. Nous prenons nos responsabilités, si rien n’est fait on va bloquer tout le système », préviennent-ils.

Selon eux beaucoup de pièces  d’Etat civil ont été brûlées lors des dernières manifestations Ce qui n’a pas été le cas à Mbacké.  « Les états civils qui ont été brûlés commencent à délivrer à nouveau et pour nous rien n’avance.  On manque d’autorités pour plaider notre cause donc on le fera nous-même », pestent-ils. Avant de solliciter la lumière sur une somme versée sur demande de leurs autorités. « On nous a exigé de verser 9000 mille francs mais on ne sait pas pourquoi ni où se trouve tout cet argent qu’on a versé. Aux autorités de nous éclairer là-dessus », révèlent-ils. Non sans annoncer le dépôt d’un mémorandum auprès du préfet de ladite commune.

A. FAYE

Amadeus

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